2014-08-20 19:01:00

L'émotion après la décapitation d'un journaliste en Irak


La mort de James Foley est un « crime abominable », selon les déclarations de Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies. Ce journaliste américain, enlevé en Syrie le 22 novembre 2012, a été exécuté par des djihadistes de l'Etat islamique, selon une vidéo diffusée mardi sur internet. Ban Ki-moom a demandé que les auteurs de cet assassinat soient traduits en justice.

« Le monde est horrifié » a réagi Barack Obama, le président des Etats-Unis. La Maison Blanche a confirmé mercredi l'authenticité de la vidéo, qui montre l'assassinat du journaliste. Intitulée « Un message pour l'Amérique », elle montre un homme masqué et habillé de noir, avec un accent britannique, qui semble couper la gorge de James Foley. L'homme menace de tuer un deuxième otage américain, si les Etats-Unis ne mette pas fin aux frappes aériennes contre l'Etat islamique en Irak.

« Il apparaît que l'Etat islamique pousse à l'extrême son industrie sanglante des otages », a commenté Christophe Deloire, le secrétaire général de Reporters sans frontières. « James Foley ne travaillait pas pour le gouvernement américain, il était un grand reporter expérimenté qui portait seulement l'intérêt de l'information et non pas celui de sa nationalité. Nous exprimons nos sincères condoléances à sa famille et ses amis. »

« Jamais été aussi fiers »

D'autres chefs d'Etat ainsi que des anonymes ont présenté leurs condoléances à la famille de James Foley, tout en dénonçant les crimes de l'Etat islamique. La chancelière allemande Angela Merkel s'est dit « bouleversée », et a qualifié la vidéo de « répugnante ». Le Premier ministre britannique David Cameron a dénoncé « une barbarie ». 

« Nous n'avons jamais été aussi fiers de notre fils Jim », a déclaré la mère du journaliste américain, qui travaillait beaucoup pour le site d'informations américain GlobalPost et pour l'Agence France-Presse. « Il a donné sa vie en essayant de montrer au monde les souffrances du peuple syrien », a-t-elle écrit sur la page Facebook consacrée à la libération de son fils. « Nous remercions Jim pour toute la joie qu'il nous a donnée. Il était un fils, un frère, un journaliste et une personne extraordinaire. » (Avec AFP)
 








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