2014-08-19 19:07:00

Interrogations sur le financement de l'État islamique


(RV) EntretienLe grand mufti d'Arabie saoudite, Abdel Aziz Al-Cheikh, a violemment dénoncé mardi « les idées d'extrémisme, de radicalisme et de terrorisme ». Il a cité nommément les jihadistes de l'État islamique et d'Al-Qaïda, les qualifiant d' « ennemi numéro un de l'islam ». Cette prise de position du sommet de la hiérarchie religieuse saoudienne reflète l'hostilité des milieux religieux en Arabie saoudite envers les jihadistes de l'État islamique, connus pour leur brutalité. 

Fin juin, le roi Abdallah d'Arabie saoudite avait dit rejeter l'extrémisme religieux, promettant d'empêcher qu'une « poignée de terroristes qui, utilisant l'islam à des fins personnelles, terrifient les musulmans ou portent atteinte à notre patrie », dans une référence aux jihadistes en Irak et en Syrie. 

Mais la progression fulgurante des jihadistes de l’État islamique, et les moyens dont ils disposent posent inévitablement la question de leur financement. Certains évoquent le rôle crucial des pétromonarchies, l’Arabie saoudite et le Qatar en tête.

La réalité semble autrement plus complexe, comme l’explique David Rigoulet-Roze, chercheur rattaché à l’Institut français d’analyse stratégique (IFAS), et chercheur associé à l’Institut prospective et sécurité en Europe (IPSE). Il revient également sur les relations ambiguës entre l’Arabie saoudite et l’État islamique. Il est interrogé par Manuella Affejee :

 

 








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