2014-08-01 18:24:00

Coupe du monde féminine de rugby : vers une égalité hommes-femmes dans le sport


(RV) Entretien - La Coupe du monde féminine de rugby a commencé vendredi à Paris. Du 1er au 17 août, douze équipes sont en compétition, dont les Néo-Zélandaises, déjà quatre fois championnes du monde. Les phases de poules se jouent non pas au stade de France, mais à une trentaine de kilomètres de la capitale, au stade Marcoussis, qui peut accueillir seulement un millier de spectateurs. La compétition se dèroule en pleines vacances. Les femmes auraient-elles droit à une Coupe du monde au rabais ? Pour Jérémy Marot, journaliste chargé de la rubrique rugby à l’Agence France Presse, l'Equipe de France doit faire ses preuves pour attirer l'attention du public. Il est interrogé par Christelle Pire.

L'écart est encore grand entre les hommes et les femmes dans le sport. Au rugby, les joueuses de l’Equipe de France ne sont pas professionnelles. Elles ont toutes un emploi ou sont étudiantes, et la Fédération française du rugby (FFR) les défraye un peu moins d’une centaine d’euros les jours de match. Rien à voir avec le salaire moyen des joueurs du Top 14, la première ligue de rugby en France, qui est de 11 000 euros mensuels.

Mais même si les femmes ne représentent que 5% des licenciés du rugby, les mentalités sont en train de changer. « Si elle veut être une grande nation du rugby, la France doit être capable de gagner la Coupe du monde à la fois chez les hommes et chez les femmes », a déclaré Patrice Doctrinal, vice-président de la FFR. Et ça passe par de bons résultats. Au basketball par exemple, les « Braqueuses » obtiennent l'attention médiatique de la France entière lorsqu'elles deviennent vice-championnes olympiques aux Jeux de Londres en 2012, alors que l'équipe masculine ne dépasse pas les quarts de finale. 








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