En Irak, la situation s’enlise tant sur le plan militaire que sur le plan politique.
Les autorités kurdes irakiennes ont demandé jeudi au Premier ministre Nouri al-Maliki
de quitter le pouvoir, le qualifiant d' « hystérique » après ses déclarations accusant
la province autonome d'être le quartier général des jihadistes à la tête de la vaste
offensive qui ravage le pays.
C’est dans ce contexte que le Parlement irakien
doit, après une session reportée lundi dernier, se réunir dimanche prochain. Une session
parlementaire qui s’avère cruciale pour le futur politique du pays, et la formation
d’un éventuel gouvernement d’union nationale alors que l’Irak semble s’enfoncer dans
le chaos entre l’offensive de l’Etat islamique, et les revendications autonomistes
comme celle des kurdes dans le nord du pays.
Les députés devront choisir un
nouveau président du Parlement, puis un nouveau président de la République, qui devra
à son tour désigner un Premier ministre. Mais les embûches sont nombreuses, aussi
bien politiques que sécuritaires, comme nous l’explique le directeur général de
la télévision irakienne Deladi, Saïf-Al-Hakim. Des propos recueillis par Marie
Duhamel.
(Photo
: session du parlement le 1er juillet 2014)