Centrafrique : La famine menace Pénuries et difficultés en tous genres
font peser une menace de famine sur la République centrafricaine, selon les organisations
humanitaires et internationales. Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), « avant
même la crise, 30% des Centrafricains étaient en insécurité alimentaire, ce qui veut
dire qu'ils n'avaient pas accès à de la nourriture en quantité et qualité suffisantes
». Depuis, la situation a empiré du fait des affrontements intercommunautaires entre
ex-rébellion Séléka et milices anti-balaka et d'incessantes attaques contre les civils.
« La production agricole a chuté, les prix des denrées ont augmenté ainsi que les
cas de malnutrition », précise le PAM. Les enfants sont particulièrement vulnérables.
Au centre pédiatrique de Bangui, le nombre de cas de malnutrition aigüe sévère a été
multiplié par trois, selon le PAM. Les humanitaires assistent les réfugiés centrafricains
au Cameroun et au Tchad, et dans une moindre mesure, au Congo-Brazzaville et en République
démocratique du Congo. Ouganda : Des chefs traditionnels sous accusation Les
trois chefs traditionnels arrêtés jeudi, sont accusés par les autorités sécuritaires
ougandaises d’être impliquées dans les violences tribales qui ont fait une centaine
de morts récemment dans l'ouest du pays. Selon Kampala, une centaine de personnes,
dont au moins 75 assaillants, ont été tuées de samedi à mardi dans l'ouest de l'Ouganda,
près de la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC), dans des combats
entre troupes ougandaises et hommes armés. Mali : Inquiétude dans le nord Des
groupes armés se sont concentrées vendredi dans le nord du Mali, à moins d'une semaine
des pourparlers d'Alger pour le retour de la paix dans cette région. Le gouvernement
de Bamako qui donne cette information, estime ces faits « inadmissibles car constituant
des violations de l'accord de cessez-le-feu du 24 mai 2014 » entre Bamako et les groupes
armés, à la suite d'une médiation du dirigeant mauritanien et président de l'Union
africaine, Mohamed Ould Abdel Aziz. Ce cessez-le-feu avait été obtenu après des affrontements
meurtriers à Kidal (nord-est) entre l'armée et des groupes armés. Le ministre des
Affaires étrangères algérien Ramtane Lamamra, dont le pays est l'un des médiateurs
dans le conflit au Mali, a proposé mercredi soir à Ouagadougou la tenue le 16 juillet
à Alger d'une réunion régionale sur cette crise, qui dure depuis plus de deux ans. Algérie
: Un mort à Ghardaïa Un homme a été tué jeudi matin dans des circonstances
non élucidées dans la région de Ghardaïa, dans le sud de l'Algérie, théâtre depuis
des mois d'affrontements communautaires. Située aux portes du Sahara, à 600 km au
sud d'Alger, Ghardaïa et sa région vivent depuis plusieurs mois au rythme d'affrontements
entre les communautés berbères et arabes. Tunisie : La police disperse une manifestation La
police tunisienne a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser dans la nuit de jeudi
à vendredi des manifestants qui réclamaient la libération d'islamistes extrémistes
présumés à Sidi Bouzid, au centre-ouest du pays. Certains des manifestants, au nombre
de dizaines, ont traité la police de "taghout", le terme arabe signifiant "tyran"
et utilisé par la mouvance salafiste pour qualifier les policiers et militaires, selon
un témoin sur place. Maroc-Algérie : Guerre des mots Le ministre marocain
des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, a fustigé jeudi l'attitude de l'Algérie
sur le dossier du Sahara occidental, l'accusant d'être derrière la récente désignation
d'un envoyé spécial de l'Union africaine (UA) pour ce territoire. « L'Algérie utilise
tous les moyens financiers et logistiques pour contrecarrer les efforts du Maroc visant
à trouver une résolution » à cette question, a déclaré M. Mezouar lors d'une audition
publique devant une commission parlementaire. « Quand on voit les tentatives du régime
algérien pour contrer nos efforts, nous constatons que les méthodes utilisées sont
vraiment minables », a-t-il affirmé, ajoutant: « Notre conflit aujourd'hui n'est pas
avec le Polisario mais avec l'Algérie ». L’Union africaine a nommé l'ancien président
mozambicain Joaquim Chissano pour le Sahara Occidental. Par ailleurs, le Maroc
a annoncé jeudi un renforcement des mesures de sécurité face à « une sérieuse menace
terroriste », en raison principalement de la présence d'un « nombre croissant » de
ressortissants du royaume dans les rangs djihadistes en Syrie et en Irak. Enfin,
au moins deux personnes sont mortes et une cinquantaine ont été blessées dans l'effondrement
partiel de trois immeubles à Casablanca, la capitale économique du Maroc. Ces immeubles
du quartier Bourgogne, près du littoral, se sont partiellement effondrés durant la
nuit, pour une raison encore indéterminée. Mozambique : Dhlakama pourrait participer
aux élections Le chef de l'opposition au Mozambique Afonso Dhlakama a laissé
entendre jeudi que la Renamo prendrait part aux élections d'octobre, même sans signature
d'un accord de paix avec le gouvernement, à condition d'un arrêt des combats. « Le
problème n'est pas l'accord. Ce qui m'inquiète le plus c'est les combats », a indiqué
le chef de l'ancienne guérilla, en réponse à la question de savoir si son mouvement
participerait à l'élection présidentielle du 15 octobre. Afonso Dhlakama veut des
garanties pour sortir du maquis où il se cache depuis octobre 2012, afin de faire
campagne en vue de l'élection présidentielle du 15 octobre, à laquelle il compte se
présenter. Libye : L’Onu réduit ses effectifs La mission des Nations
unies en Libye (Unsmil) a réduit son personnel en Libye de plusieurs dizaines d'employés
pour des raison de sécurité, a indiqué jeudi son porte-parole, Samir Ghattas. « C'est
une décision qui était à l'étude depuis des mois et qui s'inscrit dans le cadre de
la politique de l'ONU en ce qui concerne la sécurité de ses employés », a dit Samir
Ghattas. Afrique du Sud : Le siège de la banque centrale des Brics en question Johannesburg
est toujours dans la course pour accueillir la banque de développement commune que
doivent créer les pays émergents des Brics lors de leur sommet la semaine prochaine,
a affirmé vendredi le ministre sud-africain du Commerce et de l'industrie Rob Davies.
Il a ainsi infirmé des informations russes suivant lesquelles cette banque aurait
son siège à Shangaï, en Chine. Le sommet des Brics doit rassembler les Etats-membres
: le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud les 15 et 16 juillet
à Fortaleza (Brésil), a souligné le ministre sud-africain. Ghana : Demandeurs
d’asile au Brésil Environ 200 Ghanéens ayant assisté à la Coupe du monde au
Brésil ont fait une demande d'asile auprès des autorités brésiliennes, invoquant des
violences religieuses dans leur pays. Mais le gouvernement ghanéen a répliqué, je
cite, que « la base de leur demande d'asile est complètement fausse ». « Vous et moi
savons qu'il n'y a aucun conflit religieux qui fait rage dans le pays en ce moment
», a déclaré le ministre adjoint de l'Information, Felix Kwakye Ofosu, à la radio
privée ghanéenne Citi FM. AFP/RV