(RV) A l’approche de la célébration, le 13 juillet, du dimanche de la Mer, le Saint-Siège
attire l’attention dans un message sur les difficultés que les marins affrontent chaque
jour. Plus de 90 % des marchandises au niveau mondial sont transportées par bateau.
Ce secteur emploie environ 1,2 million de marins de toutes races, nationalités et
religions. Or, leurs conditions de travail, épuisantes et dangereuses, sont largement
ignorées, regrette le Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes
en déplacement. Rien à voir avec l’image romantique et aventurière qu’en donnent le
cinéma et la littérature.
En 2012, selon l'Organisation Maritime Internationale,
plus de 1000 marins sont morts dans des naufrages et collisions maritimes, sans oublier
la piraterie qui a pris des formes nouvelles. Le texte fait état aussi des cas d’abandon
des marins dans les ports étrangers, sans salaire, nourriture ni protection. Il met
l’accent sur la brièveté des escales, la cohabitation dans un périmètre limité, sur
la solitude et l’isolement des marins loin de leurs familles.
L'Eglise
présente depuis longtemps aux côtés des marins
Depuis plus de quatre-vingt
dix ans l'Eglise offre son assistance pastorale aux gens de la mer grâce à l'Œuvre
de l'Apostolat de la Mer. Chaque année, des milliers de marins sont accueillis dans
les ports, dans les Centres Stella Maris, où ils peuvent se détendre et contacter
leurs familles grâce aux divers moyens de communications mis à leur disposition.
Par
ailleurs, des volontaires visitent quotidiennement les marins sur les bateaux et dans
les hôpitaux, et sont prêts à secourir ceux qui sont abandonnés dans des ports étrangers.
Enfin, les aumôniers offrent leur assistance spirituelle, en particulier dans les
moments de difficulté et de crise. Mais surtout, l'Apostolat de la Mer n’hésite pas
à dénoncer les abus et les injustices et à interpeller l'industrie maritime et les
gouvernements pour que soient respectées les Conventions internationales.