(RV) Entretien - Les ministres de la santé de onze pays africains, ainsi que
de nombreux experts internationaux, sont actuellement réunis à Accra, au Ghana, afin
d’examiner la mise en place d’un « plan radical » de lutte contre le virus Ebola.
Ils ont été réunis en urgence par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
L’actuelle
épidémie de fièvre hémorragique, la plus mortelle de l'Histoire, affecte la Sierra
Leone, la Guinée et le Libéria, totalisant 759 cas, dont 467 mortels, selon le dernier
bilan publié mardi par l’OMS. Un bilan toujours plus lourd, signe que l’épidémie est
repartie après une accalmie en avril. L’OMS affirme aujourd’hui que l’épidémie
peut être stoppée, à condition que des « mesures drastiques nécessaires » soient prises
par les Etats concernés.
L’OMS a déjà déployé 150 experts sur le terrain depuis
la première apparition du virus en Guinée en janvier. Fadela Chaib, porte-parole
de l’OMS, est présente à Accra. Elle répond aux questions d'Audrey Radondy
Photo
: un médecin de l'ONG Médecins sans Frontières revêt une protection à l'hôpital Donka
de Conakry, en Guinée