2014-06-26 18:08:48

Le peuple suivait Jésus parce qu’Il était le Bon Pasteur


Les gens ont besoin du «bon pasteur» qui sait comprendre et toucher le cœur. Précisément comme Jésus. C’est lui que nous devons suivre de près, sans nous laisser influencer par ceux qui «parlent de choses abstraites ou de casuistiques morales», par ceux «qui n’ont pas la foi et qui négocient tout avec les pouvoirs politiques et économiques», par les «révolutionnaires» qui veulent entreprendre «des guerres dites de libération» politique ou par les «contemplatifs éloignés du peuple».
C’est contre ces quatre attitudes que le Pape François a mis en garde au cours de
la Messe célébrée jeudi 26 juin, dans la chapelle de
la Maison Sainte-Marthe, se référant au passage évangélique de Matthieu proposé par la liturgie (7, 21-29).
Le groupe le plus connu était celui des pharisiens» a-t-il dit, soulignant cependant qu’«il y avait aussi de bons pharisiens». Mais «Jésus, quand il se réfère aux pharisiens, parle des mauvais pharisiens, pas des bons». C’était des personnes qui «faisaient du culte de Dieu , de la religion, une collection de commandements».
Un autre groupe, a poursuivi le Pape, «était celui des sadducéens: ces derniers n’avaient pas la foi, ils avaient perdu la foi». Et ainsi, «ils faisaient leur métier religieux en suivant la route des accords avec les pouvoirs: les pouvoirs politiques, les pouvoirs économiques». En quelques mots, «c’était des hommes de pouvoir et ils négociaient avec tous». Mais «le peuple ne les suivait pas» eux non plus.
«Un troisième groupe — a-t-il encore expliqué — était celui des révolutionnaires» qui à cette époque s’appelaient souvent zélotes. C’était «ceux qui voulaient faire la révolution pour libérer le peuple d’Israël de l’occupation romaine». Ainsi, «là, il y avait aussi les guerriers», mais «le peuple a du bon sens et sait distinguer quand les fruits sont mûrs et quand ils ne le sont pas». C’est pourquoi «il ne les suivait pas».
Enfin, a affirmé le Pape, «le quatrième groupe» était composé de braves gens: les esséniens. «C’était des moines — a-t-il dit — des personnes bonnes qui consacraient leur vie à Dieu: ils pratiquaient la contemplation et la prière dans les monastères». Mais «ils étaient éloignés du peuple et le peuple ne pouvait pas les suivre».
C’est pourquoi «les foules étaient émerveillées: elle écoutaient Jésus car son message «arrivait au cœur» et il «enseignait comme quelqu'un qui a autorité». Enfin, a-t-il poursuivi, «Jésus s’approchait du peuple; Jésus guérissait le cœur du peuple; Jésus comprenait les difficultés du peuple; Jésus n'avait pas honte de parler avec les pécheurs, il allait les voir; Jésus ressentait de la joie, cela lui faisait plaisir d’aller avec son peuple». C’est exactement «pour cela que le peuple suivait Jésus: parce qu’il était le bon pasteur».








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