La revue de la presse catholique africaine. Mercredi 25 Juin 2014

L’actualité de l’Eglise vole un peu dans tous les sens cette semaine, à voir ce que rapportent les journaux et sites catholiques dans les différents pays, aussi bien en Afrique de l’Ouest que du Centre.

Ainsi, SENKTO (Sénégal) titre sur l’homélie de l’Archevêque de Dakar, le Cardinal Théodore Adrien Sarr, lors de la messe du jubilé de la Paroisse Saint Jean Baptiste de Niakhar. Didier Ciss écrit que le Cardinal Sarr a saisi l’occasion de la célébration de ces 50 ans de la paroisse le jour de la Saint Jean Baptiste pour inviter à la communion.

Communion, pour faire famille

« Communion, oui, parce que les célébrations des cinquante ans de votre paroisse coïncident avec celles de mes Jubilés de 50 ans de sacerdoce, et de 40 ans d’épiscopat ». Mais, a averti le Cardinal Sarr, «être une Communauté chrétienne adulte ne tient pas seulement au nombre d’années de son existence, ni au nombre de structures mises en place (…) pour que votre communauté chrétienne soit adulte, il ne faut pas seulement que vous soyez nombreux comme baptisés, mais que vous soyez une vraie communauté, parce que vous êtes unis comme des frères et sœurs, fils et filles du même Père, petits frères et petites sœurs du Grand Frère, qu’est le Fils de Dieu fait homme ».

Faire famille, construire des communautés de croyants où chacun fait attention à l’autre ? C’est le portail de l’Eglise catholique au Burkina, Eglise famille de Dieu au Faso, qui nous le donne à lire dans un reportage sur la messe présidée récemment par le Cardinal Philippe Ouédraogo dans son Archidiocèse de Ouagadougou. La messe était à l’intention des personnes porteuses de handicaps. Les confrères écrivent : « pratiquants de la religion traditionnelle, musulmans, protestants et catholiques sont accourus de tous les quartiers de la capitale le samedi 14 juin, pour participer à cette eucharistie ».

Pour le Cardinal, écrivent encore les confrères, « cette célébration nous « renvoie à la souffrance du Christ, à sa passion mais surtout à sa résurrection (…) Les personnes handicapées doivent être aidées pour participer elles aussi à la vie familiale », voilà pourquoi « le devoir de proscrire toute forme de discrimination doit être respecté ».

Les médias au service de la vie, pas de la mort

Au Nigéria, Mgr Emmanuel Badejo, Evêque d’Oyo et responsable des moyens de communication sociale au sein de la Conférence épiscopale invite les professionnels des médias catholiques à se rappeler qu’ils sont aussi au service de la vie. L’agence catholique nationale de presse, CNSN, rapporte ainsi son adresse à une récente conférence tenue au centre œcuménique d’Abuja, la capitale fédérale, sur le thème de « Famille et promotion de la vie ». Mgr Badejo y a réaffirmé que face au déploiement formidable des grands moyens de communication mondiale au service de “la culture de mort”, il revenait au communicateur chrétien de ne pas succomber à la tentation du conformisme induit par une globalisation qui a tendance à tout niveler, comme si tout ce qui n’entrait pas dans le cadre était ringard et à condamner.

Faire vivre la Caritas

En République du Congo, La Semaine Africaine, journal de l’Eglise paraissant à Brazzaville, rend compte de l’Assemblée générale de Caritas-Congo qui a insisté, écrit Marcellin Mouzita Moukouamou, sur la nécessité pour les antennes diocésaines de se mettre financièrement à jour. On lit : « sur les cotisations statutaires, Moïse Loubassou, administratif et financier de Caritas-Congo, a dépeint un tableau peu élogieux. En 2010l, aucun diocèse n’a contribué. En 2011, il n’y a eu que les diocèses d’Impfondo et Pointe-Noire. En 2012, les diocèses d’Impfondo et Kinkala ont donné 202.050 francs Cfa et en 2013, il y a eu une sorte de réveil. Un montant de 834.200 francs Cfa a été versé par les diocèses de Nkayi, Pointe-Noire, Dolisie, Kinkala, Ouesso, Owando et Impfondo », mais le tout visiblement insuffisant à couvrir la dette globale de la Caritas-Congo au regard des besoins et des nécessités.

Enfin, terminons par le Gabon : le site Eglise catholique au Gabon, nous apprend que « les fidèles du diocèse d’Oyem sont à pied d’œuvre pour accueillir comme il se doit les nouveaux ouvriers de l’Evangile qui seront ordonnés le samedi 28 juin 2014 ». Nous aurons sans doute l’occasion d’y revenir.