(RV) Dimanche, lors de la prière de l’Angélus, le Pape a condamné fermement toute
forme de torture. Quatre jours avant la Journée internationale des Nations unies pour
le soutien aux victimes de la torture, François a rappelé que cette pratique était
un péché mortel et très grave.
« J’invite les chrétiens à s’engager pour
collaborer à l'abolition de la torture et soutenir les victimes et leurs familles
» a déclaré le pape. La Journée internationale des Nations unies pour le soutien aux
victimes de la torture est organisée chaque année le 26 juin depuis 1997.
Veillée
de prière pour porter les victimes
Ils sont Bahreïni, Érythréens, Chinois,
Mexicains... Ils ont été battus, violés, torturés, emprisonnés. Pour leur engagement
en faveur des droits de l’homme, pour leur engagement politique, pour avoir protégé
les plus pauvres, pour le choix de leur orientation sexuelle. Pour les faire taire,
ou pour les faire parler, on les a torturés.
Dans la nuit du 26 au 27 juin,
les chrétiens du monde entier s’engagent à soutenir par leurs prières ceux qui souffrent
aux mains des bourreaux, toutes ces victimes de tortures, dans une nuit où « la
prière se fait cri et louange, accompagne les actions et les relaie jusqu’au cœur
de Dieu », comme l’écrit l’ACAT. Georges Heicheldech, porte-parole de l’Action
des chrétiens pour l'abolition de la torture est interrogé par Bernard Decottignies