L’Eglise n’a jamais abandonné ceux qui sont tombés dans la spirale de la drogue
Dans la Salle Clémentine, vendredi 20 juin 2014, le Pape François a rencontré les
participants à la 31ème édition de l’International Drug Enforcement Conference. Dans
le discours qu’il leur a adressé, le Pape s’est félicité du travail que cette organisation
engagée dans la lutte contre le trafic de drogue mène face à un problème aussi grave
et complexe. Le Pape leur a rappelé que «la drogue ne peut être vaincue avec la
drogue ! La drogue est un mal, et avec le mal on ne peut se permettre de céder ou
se contenter de compromis. Le Pape précisait alors sa pensée, en soulignant que penser
réduire le dommage en consentant l’usage de psychotropes aux personnes qui continuent
à faire usage de drogue ne résout pas du tout le problème. «Les légalisations des
dites ‘drogues légères’, même partielles, sont non seulement discutables sur le plan
législatif, mais ne produisent pas les effets escomptés. Les drogues de substitution
ne constituent pas une thérapie suffisante, mais sont une manière voilée de capituler
face au phénomène» a-t-il insisté. François a eu une pensée particulière pour les
jeunes. Ceux qu’il a baptisé les «ni ni», «qui n’étudient ni ne travaillent». Selon
le pape, ces jeunes entrent alors dans ce «manque de perspective, d’espoir et leur
premier choix se porte sur les addictions, dont la drogue. Pour François, la route
de la prévention contre la drogue, c’est le travail, l’éducation, le sport et la santé. Il
a rappelé combien l’Eglise, fidèle au mandat de Jésus d’aller partout où il y a un
être qui souffre, qui a soif, qui a faim ou en en prison, n’a pas abandonné tous ceux
qui sont tombés dans la spirale de la drogue, mais va à leur rencontre ; en les prenant
par la main, à travers le travail de tant de volontaires et d’éducateurs pour qu’ils
puissent redécouvrir leur dignité, en les aidant à faire revivre leurs talents personnels
que la drogue avait ensevelis, mais qu’elle ne pouvait effacer.