Affairistes, politiques ou ecclésiastiques corrompus: tous, vous irritez Dieu !
Au cours de sa messe de ce mardi matin dans la Chapelle de la Maison Sainte Marthe,
au Vatican, le Pape François est de nouveau revenu sur le thème de la corruption ;
corruption matérielle, corruption spirituelle. Lorsque quelqu’un entre sur le chemin
de la corruption, a réaffirmé le Pape, sa seule voie de sortie, c’est de demander
pardon. Le Pape commentait l’épisode biblique du martyre de Nabot, que l’on lit dans
le premier Livre des Rois. Tout comme il l’avait souligné dans sa messe de lundi,
le Pape a réaffirmé ce mardi que le corrompu est quelqu’un qui ôte la vie à quelqu’un
d’autre ; qui usurpe et qui se vend. Or, a relevé le Pape, de tels qualificatifs valent
pour une marchandise. Et que peut faire Dieu d’un corrompu ? Nous avons dit hier,
a poursuivi le Pape, qu’il y avait trois types de corruption, trois groupes de corrompus
: le corrompu politique, le corrompu affairiste et le corrompu ecclésiastique. Tous
trois font mal aux innocents et aux pauvres, car ce sont les pauvres qui payent pour
la fête des pauvres ; c’est à eux que revient l’addition. Le Seigneur dit clairement
ce qu’il fera ; il le convoquera et appellera sur lui la plus grande des catastrophes
; Il l’écrasera. Le corrompu, a encore affirmé le Pape ; le corrompu irrite Dieu
et entraîne les gens au péché. Pourtant Dieu dit que celui qui scandalisera la société
; celui qui scandalisera le peuple de Dieu fera mieux d’aller se jeter à la mer. Le
Pape a mis en garde contre la calomnie, les fausses accusations de corruption contre
les gens sans preuves ; car c’est comme de dire en société que ceux-là, Dieu les a
condamnés. Comme chrétiens, notre devoir est celui de demander pardon pour ceux qui
sont corrompus ou qui corrompent ; que le Seigneur leur donne la grâce du repentir
; de ne pas mourir avec un cœur corrompu.