SOUDAN DU SUD: Plus de 50.000 enfants menacés de famine Plus de 50.000 enfants
risquent de mourir bientôt de maladie ou de faim au Soudan du Sud ravagé par six mois
de guerre civile, ont prévenu samedi les Nations unies, réclamant plus d’un milliard
de dollars pour aider la population. Selon le responsable des opérations humanitaires
de l'ONU au Soudan du Sud, Toby Lanzer, les conséquences pourraient être terribles,
et 50.000 enfants pourraient mourir cette année s'ils ne reçoivent pas d'assistance. Monsieur
Lanzer, a également annoncé le lancement d'un plan visant à aider 3,8 millions de
personnes "touchées par la faim, la violence et la maladie. Rappelons que le président
sud-soudanais Salva Kiir et le chef rebelle Riek Machar se sont engagés cette semaine
à former un gouvernement de transition d'ici à 60 jours, mais les experts doutent
de leur volonté de mettre fin au conflit, les soupçonnant de privilégier une victoire
militaire. Deux précédents accords de cessez-le-feu n'ont pas tenu plus de quelques
heures. Plus de 94.000 civils sont réfugiés dans des bases de l'ONU surpeuplées,
fuyant les massacres ethniques, craignant pour leur vie s'ils se risquaient à s'éloigner
de la fragile protection des Casques bleus. NIGERIA : Elections Le principal
parti d'opposition du Nigeria s'en est vivement pris au gouvernement du président
Goodluck Jonathan pour son incapacité à faire face à l'insécurité dans le pays. Pour
Bisi Akande, ancien président par intérim du Congrès progressiste, APC, un mouvement
d'opposition qui doit affronter le parti au pouvoir du président Jonathan aux élections
législatives et présidentielle de 2015, le Nigeria est devenu dépendant de l'assistance
militaire étrangère, après avoir échoué à relever les défis posés à sa sécurité, notamment
après l'enlèvement de quelque 200 lycéennes par les insurgés. Des élections législatives
et présidentielle sont prévues en février 2015 au Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique
et première économie du continent. EGYPTE : Arrestation La police égyptienne
a arrêté samedi, Abdallah Hassan Barakat, un universitaire en fuite qui avait été
condamné à mort par contumace au cours d'un procès mettant en cause le chef des Frères
musulmans. M. Barakat avait été condamné à mort par contumace avec neuf autres
personnes le 7 juin dernier dans le cadre du procès du guide spirituel des Frères
musulmans, Mohamed Badie, et de 37 coaccusés, jugés pour avoir incité aux violences
ayant fait deux morts en 2013 à Qalioub, dans le delta du Nil. Par ailleurs, 22
autres membres des Frères musulmans en fuite et recherchés dans le cadre de plusieurs
procès ont été arrêtés samedi, selon des responsables de la sécurité. TUNISIE-FRANCE
: Terrorisme Un Tunisien de 28 ans qui recrutait de jeunes jihadistes dans
le sud-est de la France pour les envoyer en Syrie a été expulsé vers son pays jeudi
soir, a annoncé samedi le ministère français de l'Intérieur. Selon les autorités
françaises, il jouait un rôle central dans le recrutement de jeunes jihadistes" dans
la région de Grenoble dans le sud-est de la France. L'homme avait été arrêté au
début du mois à Grenoble, avaient indiqué à l'époque des sources policières. SOMALIE
: Conflit L’actualité africaine c’est aussi la Somalie où des régions rivales,
ont envoyé des troupes dans des zones qu'elles se disputent, dans le nord de ce pays
dévasté par la guerre, ont annoncé samedi la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et l'Union
européenne en appelant au calme. Des soldats de la région autoproclamée indépendante
du Somaliland dans le nord-ouest et des forces du Puntland semi-autonome dans le nord-est,
se sont déplacés dans les régions de Sool et Sanaag, des points de friction récurrents. Les
deux régions revendiquent les mêmes zones frontalières dans lesquelles se trouvent
des gisements pétroliers. Dans certains cas, elles ont délivré des licences d'exploration
pour le même gisement. "Nous appelons au retrait immédiat des forces armées des
zones contestées des régions de Sool et Sanaag, et appelons tous les acteurs à s'abstenir
de toute violence", indique un communiqué commun de l'ambassadeur britannique Neil
Wigan, de l'envoyé de l'Union Européenne Michele Cervone d'Urso et de l'envoyé américain
James McAnulty. Les deux camps se sont affrontés à plusieurs reprises dans le passé
dans cette zone sans loi frontalière avec l'Ethiopie, où le faible gouvernement central,
basé loin dans le Sud à Mogadiscio et soutenu par les Occidentaux, n'a aucune influence. MALI
: Crise politique L’opposition malienne a déposé vendredi devant l'Assemblée
nationale une motion de censure contre le gouvernement malien, incapable, selon elle,
de régler les problèmes du pays dont la rébellion dans le Nord, a indiqué une source
parlementaire. Selon Soumaïla Cissé, député à l'Assemblée et chef de l'opposition
parlementaire, le mali s'enfonce dans une crise économique, sociale et sécuritaire
profonde marquée notamment par la mal gouvernance et la quasi absence de dialogue
politique. KENYA : Braconnage Au Kenya, un des plus grands éléphants
d'Afrique a succombé aux flèches empoisonnées de braconniers dans une réserve au Kenya,
a indiqué samedi une organisation pour la protection de la vie sauvage, qui s'est
dit chagrinée par la mort d'un vieil ami. Agé d'environ 45 ans, connu pour ses
défenses gigantesques, l'éléphant surnommé Satao a été mortellement blessé par les
flèches en mai dans la grande réserve naturelle de Tsavo, dans le sud-est du pays. Le
Tsavo Trust, organisation œuvrant pour la préservation de la nature et des animaux,
a annoncé dans la nuit de vendredi à samedi, avec un profond chagrin, la mort de l'éléphant,
décrit comme l'un des pachydermes les plus emblématiques et aimés. Cette disparition
survient dans un contexte d'augmentation de la chasse à ces animaux, pourtant protégés
mais prisés des braconniers pour leur ivoire. GUINEE : Droits de l’Homme La
Fédération internationale des droits de l'Homme, FIDH, a dénoncé vendredi soir les
lentes procédures dans l'enquête sur le massacre du 28 septembre 2009 au stade de
Conakry, où 157 personnes avaient été tuées par l'armée guinéenne. Nous trouvons
que ces procédures ont été extrêmement lentes. Nous avons rencontré le ministre guinéen)de
la Justice. Nous lui avons fait part de l'impatience des victimes", a déclaré la présidente
de la FIDH, Souhayr Belhassen. Mme Belhassen bouclait une mission de quatre jours
en Guinée qui visait, selon elle, à faire le point de la situation de l'enquête et
surtout d'accélérer le processus judiciaire sur ce massacre. RD Congo : Droits
de l’Homme L'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'Homme
a pour sa part, appelé vendredi à mettre fin au harcèlement à l'encontre de sept
avocats de la République démocratique du Congo, cités à comparaître le 25 juin. COUPE
du MONDE: Défaite du Cameroun Le Cameroun a été battu 1 but à o face au Mexique
vendredi soir. AFP/RV