2014-06-14 17:22:00

L’Afrique en bref, samedi 14 juin 2014


SOUDAN DU SUD: Plus de 50.000 enfants menacés de famine
Plus de 50.000 enfants risquent de mourir bientôt de maladie ou de faim au Soudan du Sud ravagé par six mois de guerre civile, ont prévenu samedi les Nations unies, réclamant plus d’un milliard de dollars pour aider la population.
Selon le responsable des opérations humanitaires de l'ONU au Soudan du Sud, Toby Lanzer, les conséquences pourraient être terribles, et 50.000 enfants pourraient mourir cette année s'ils ne reçoivent pas d'assistance.
Monsieur Lanzer, a également annoncé le lancement d'un plan visant à aider 3,8 millions de personnes "touchées par la faim, la violence et la maladie.
Rappelons que le président sud-soudanais Salva Kiir et le chef rebelle Riek Machar se sont engagés cette semaine à former un gouvernement de transition d'ici à 60 jours, mais les experts doutent de leur volonté de mettre fin au conflit, les soupçonnant de privilégier une victoire militaire.
Deux précédents accords de cessez-le-feu n'ont pas tenu plus de quelques heures.
Plus de 94.000 civils sont réfugiés dans des bases de l'ONU surpeuplées, fuyant les massacres ethniques, craignant pour leur vie s'ils se risquaient à s'éloigner de la fragile protection des Casques bleus.
NIGERIA : Elections
Le principal parti d'opposition du Nigeria s'en est vivement pris au gouvernement du président Goodluck Jonathan pour son incapacité à faire face à l'insécurité dans le pays.
Pour Bisi Akande, ancien président par intérim du Congrès progressiste, APC, un mouvement d'opposition qui doit affronter le parti au pouvoir du président Jonathan aux élections législatives et présidentielle de 2015, le Nigeria est devenu dépendant de l'assistance militaire étrangère, après avoir échoué à relever les défis posés à sa sécurité, notamment après l'enlèvement de quelque 200 lycéennes par les insurgés.
Des élections législatives et présidentielle sont prévues en février 2015 au Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique et première économie du continent.
EGYPTE : Arrestation
La police égyptienne a arrêté samedi, Abdallah Hassan Barakat, un universitaire en fuite qui avait été condamné à mort par contumace au cours d'un procès mettant en cause le chef des Frères musulmans.
M. Barakat avait été condamné à mort par contumace avec neuf autres personnes le 7 juin dernier dans le cadre du procès du guide spirituel des Frères musulmans, Mohamed Badie, et de 37 coaccusés, jugés pour avoir incité aux violences ayant fait deux morts en 2013 à Qalioub, dans le delta du Nil.
Par ailleurs, 22 autres membres des Frères musulmans en fuite et recherchés dans le cadre de plusieurs procès ont été arrêtés samedi, selon des responsables de la sécurité.
TUNISIE-FRANCE : Terrorisme
Un Tunisien de 28 ans qui recrutait de jeunes jihadistes dans le sud-est de la France pour les envoyer en Syrie a été expulsé vers son pays jeudi soir, a annoncé samedi le ministère français de l'Intérieur.
Selon les autorités françaises, il jouait un rôle central dans le recrutement de jeunes jihadistes" dans la région de Grenoble dans le sud-est de la France.
L'homme avait été arrêté au début du mois à Grenoble, avaient indiqué à l'époque des sources policières.
SOMALIE : Conflit
L’actualité africaine c’est aussi la Somalie où des régions rivales, ont envoyé des troupes dans des zones qu'elles se disputent, dans le nord de ce pays dévasté par la guerre, ont annoncé samedi la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et l'Union européenne en appelant au calme.
Des soldats de la région autoproclamée indépendante du Somaliland dans le nord-ouest et des forces du Puntland semi-autonome dans le nord-est, se sont déplacés dans les régions de Sool et Sanaag, des points de friction récurrents.
Les deux régions revendiquent les mêmes zones frontalières dans lesquelles se trouvent des gisements pétroliers. Dans certains cas, elles ont délivré des licences d'exploration pour le même gisement.
"Nous appelons au retrait immédiat des forces armées des zones contestées des régions de Sool et Sanaag, et appelons tous les acteurs à s'abstenir de toute violence", indique un communiqué commun de l'ambassadeur britannique Neil Wigan, de l'envoyé de l'Union Européenne Michele Cervone d'Urso et de l'envoyé américain James McAnulty.
Les deux camps se sont affrontés à plusieurs reprises dans le passé dans cette zone sans loi frontalière avec l'Ethiopie, où le faible gouvernement central, basé loin dans le Sud à Mogadiscio et soutenu par les Occidentaux, n'a aucune influence.
MALI : Crise politique
L’opposition malienne a déposé vendredi devant l'Assemblée nationale une motion de censure contre le gouvernement malien, incapable, selon elle, de régler les problèmes du pays dont la rébellion dans le Nord, a indiqué une source parlementaire.
Selon Soumaïla Cissé, député à l'Assemblée et chef de l'opposition parlementaire, le mali s'enfonce dans une crise économique, sociale et sécuritaire profonde marquée notamment par la mal gouvernance et la quasi absence de dialogue politique.
KENYA : Braconnage
Au Kenya, un des plus grands éléphants d'Afrique a succombé aux flèches empoisonnées de braconniers dans une réserve au Kenya, a indiqué samedi une organisation pour la protection de la vie sauvage, qui s'est dit chagrinée par la mort d'un vieil ami.
Agé d'environ 45 ans, connu pour ses défenses gigantesques, l'éléphant surnommé Satao a été mortellement blessé par les flèches en mai dans la grande réserve naturelle de Tsavo, dans le sud-est du pays.
Le Tsavo Trust, organisation œuvrant pour la préservation de la nature et des animaux, a annoncé dans la nuit de vendredi à samedi, avec un profond chagrin, la mort de l'éléphant, décrit comme l'un des pachydermes les plus emblématiques et aimés.
Cette disparition survient dans un contexte d'augmentation de la chasse à ces animaux, pourtant protégés mais prisés des braconniers pour leur ivoire.
GUINEE : Droits de l’Homme
La Fédération internationale des droits de l'Homme, FIDH, a dénoncé vendredi soir les lentes procédures dans l'enquête sur le massacre du 28 septembre 2009 au stade de Conakry, où 157 personnes avaient été tuées par l'armée guinéenne.
Nous trouvons que ces procédures ont été extrêmement lentes. Nous avons rencontré le ministre guinéen)de la Justice. Nous lui avons fait part de l'impatience des victimes", a déclaré la présidente de la FIDH, Souhayr Belhassen.
Mme Belhassen bouclait une mission de quatre jours en Guinée qui visait, selon elle, à faire le point de la situation de l'enquête et surtout d'accélérer le processus judiciaire sur ce massacre.
RD Congo : Droits de l’Homme
L'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'Homme a pour sa part, appelé vendredi à mettre fin au harcèlement à l'encontre de sept avocats de la République démocratique du Congo, cités à comparaître le 25 juin.
COUPE du MONDE: Défaite du Cameroun
Le Cameroun a été battu 1 but à o face au Mexique vendredi soir.
AFP/RV







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