2014-06-11 14:46:33

Les évêques québécois critiquent la loi 52 sur la fin de vie


Les évêques du Québec réagissent à la suite de l'adoption de la loi 52 sur les soins de fin de vie.
L'adoption de la loi autorisant l'euthanasie en fin de vie sous le nom d'« aide médicale
à mourir » leur cause une profonde déception et une vive inquiétude. Les évêques soulignent que la répartition du vote à l'Assemblée nationale — 94 députés « pour », 22 « contre » —
reflète l’absence de consensus en notre société à ce sujet. « Ils sont nombreux les citoyens et citoyennes qui ne peuvent accepter le fait qu'on considère comme un droit
de pouvoir demander de recevoir une injection causant la mort. », écrivent-ils.

« Nous comprenons, bien sûr, l’angoisse et la peine de tous ceux et celles qui ont entendu un proche réclamer la mort pendant une difficile agonie. La véritable réponse de
la société et de la médecine à cette situation, ce sont les soins palliatifs: ils sont la
meilleure façon de soulager la souffrance d'une personne approchant la fin de sa vie
et de l’aider à vivre cette étape ultime avec humanité et dignité. »

Soutien aux personnes qui pratiquent les soins palliatifs

Les évêques québecois expriment leur solidarité et leur soutien à tous ceux et celles qui oeuvrent dans ce domaine des soins palliatifs. Ils espèrent que ces soins seront offerts le plus tôt
possible dans toutes les régions du Québec. Au personnel médical qui sera confronté à des demandes d'euthanasie, ils souhaitent force et courage pour invoquer, le moment venu, le droit à l'objection de conscience.

Les évêques québecois rappelent que la vie humaine doit être protégée et respectée jusqu'à sa fin naturelle. L'euthanasie, même légalisée, est tout à fait contraire à la dignité de la vie et de la personne.








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