2014-06-11 12:51:36

Le Père Pizzaballa de retour en Terre Sainte


« C’est vrai, il a été dit que le Moyen-Orient ne changera pas mais ce fut un moment important pour faire comprendre que malgré toutes les difficultés, si l’on veut- il faut juste le vouloir- des pas en avant peuvent être accomplis ». C’est ce qu’affirme le Père Pierbattista Pizzaballa, Custode de Terre Sainte, en commentant la rencontre de prière qui a eu lieu dimanche au Vatican entre le Pape François, le patriarche de Constantinople Bartholomée Ier, le président israélien Shimon Peres et le président palestinien Abu Mazen.

À propos des réactions constatées de retour à Jérusalem, le père Pizzaballa explique : « Ici, l’écho est plus soft. Les deux populations sont un peu sceptiques lorsqu’on parle de paix entre les israéliens et les palestiniens », « non pas parce qu’on ne veut pas la paix mais parce qu’après tant d’échecs, il y a un scepticisme naturel. Cela dit, l’attention pour l’évènement a été très forte, même si elle s’est amoindrie presque tout de suite ».

À propos des critiques sur l’initiative du Pape, le Père Pizzaballa observe : « Il faut aussi voir les objectifs que l’on se donne ». « Nous l’avons dit depuis le début, personne n’a jamais eu la présomption de croire que l’évènement de dimanche changera le cours de l’histoire politique du Moyen-Orient. Mais c’est une façon de faire comprendre à tous- et avec le temps, nous espérons qu’elle devienne une conscience publique- que la paix ne se fait pas seulement par des accords politiques mais également par un consensus populaire qui, pour un croyant, ne peut faire abstraction de la prière et de l’engagement des leaders et des communautés religieuses ». (Ansa)









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