Libye : Violences
Le siège du gouvernement libyen, où s'est installé cette semaine le Premier ministre
contesté Ahmed Miitig, a été touché dans la nuit de mardi à mercredi par une roquette,
provoquant des dégâts. L'attaque a visé le troisième étage du bâtiment situé près
du centre de Tripoli. M. Miitig n'était pas dans son bureau au moment de la chute
de la roquette, a indiqué un de ses conseillers à des journalistes. Centrafrique
: Rébellion
La tension reste perceptible dans la capitale centrafricaine près d'une semaine après
l'attaque sanglante de l'église Notre Dame de Fatima qui a fait une quinzaine de morts,
et plongé la ville dans une nouvelle vague de violences, six mois après le déclenchement
de l'opération miliaire Sangaris qui n'a pas permis jusque présent de pacifier le
pays. Cameroun : Sécurité L'armée camerounaise poursuit son déploiement
massif dans la région de l'Extrême-Nord, devenue la cible d'attaques sanglantes et
d'enlèvements d'Occidentaux répétés par le groupe islamiste armé nigérian Boko Haram.
Par ailleurs, six personnes, dont trois Nigérians, ont été arrêtées ces derniers jours
à Waza, dans l'Extrême-Nord du Cameroun frontalier du Nigeria, après l'enlèvement
de 10 Chinois, attribué à la secte islamiste nigériane Boko Haram
Nigeria : Manifestations
La grogne monte face aux interdictions de manifester à Abuja: les organisateurs des
manifestations de soutien aux quelque 200 lycéennes enlevées par les islamistes de
Boko Haram dans le nord-est contestent en justice la décision de la police, qui invoque
la crainte d'attentats. Maroc : Affrontements
Des affrontements ont éclaté mardi dans le plus vieux quartier périphérique de Casablanca
entre les forces de l'ordre et des habitants s'opposant à la démolition de constructions,
dans le cadre d'un vaste programme de relogement.
Rwanda :Justice
L'opposant rwandais Bernard Ntaganda, condamné à quatre ans de prison notamment pour
atteinte à la sûreté de l'Etat et "divisionnisme", a été libéré mercredi après avoir
purgé sa peine, ont annoncé les autorités pénitentiaires rwandaises. Me Ntaganda avait
réfuté ces accusations et dénoncé des poursuites "politiques". AFP/RV