L'Eglise du Zimbabwe doit servir de pont entre les hommes, et entre les hommes et
Dieu
Le Pape a reçu en audience lundi 02 juin 2014, l’ensemble des membres de la Conférence
épiscopale du Zimbabwe en visite ad limina. Dans le discours qu’il leur a adressé,
le pape encourage les Evêques zimbabwéens à persévérer, malgré les difficultés, au
service de l’annonce de la Parole de Dieu envers et pour tous les Zimbabwéens, blancs
et noirs, riches et pauvres. Le Pape s’est loué de ce que l’Eglise du Zimbabwe « est
aux côtés de son peuple dans ces années de très grandes souffrances, où des millions
de personnes ont fui le pays dans un état de frustration et de désespoir, où tant
de vies ont été perdues, où tant de larmes ont été versées ». Le Pape a rappelé
les Evêques à leur devoir de « guider avec une tendresse infinie tout le monde vers
l’unité et la guérison » et d’œuvrer pour la paix et la concorde entre tous. «
La réconciliation n’est pas un acte isolé mais un long processus par lequel toutes
les parties sont rétablies dans l’amour », a rappelé le Pape. La présence de l’Eglise
est d’autant plus nécessaire qu’au Zimbabwe, « de nombreuses personnes ont atteint
leur limite humaine et ne savent plus où se tourner ». Le Pape François a donc
demandé aux évêques « d’encourager les fidèles à ne pas perdre de vue les voies par
lesquelles Dieu entend leurs suppliques et répond à leurs prières ». L’Eglise du
Zimbabwe doit, plus que jamais, servir de pont entre les hommes, et entre les hommes
et Dieu.