Parlement UE : « les euro-partis garderont une nette majorité »
(RV) Entretien - Après le choc des élections européennes, marquées par la poussée
historique des europhobes, les dirigeants des 28 pays membres de l’Union européenne
sont sous pression. Ils vont devoir prendre en compte cette poussée dans la manière
de diriger l’Europe et dans le choix de la future Commission.
Le vote populiste
n’ a pas seulement décollé en France mais aussi au Royaume-Uni, au Danemark, en Grèce
ou encore en Lituanie. Si à l’échelle européenne le Parti populaire européen de centre
droit reste le premier parti de l’Union européenne, ce sont surtout les eurosceptiques
qui font bouger les lignes de l‘échiquier politique européen. Mardi soir, les chefs
d’États et de gouvernements seront à Bruxelles notamment pour analyser les résultats
de ce scrutin.
De nombreux partis populistes, eurosceptiques ou même nationalistes
vont entrer au Parlement européen. Quels changements pour ce Parlement, plus que jamais
fragmenté ? Les explications de Gérard Grunberg. Il est politologue au Centre
d’études européennes de Sciences Po. Il est interrogé par Audrey Radondy :
Photo
: une session de vote au Parlement européen fin avril