2014-05-24 19:12:52

Commentaire de l'Evangile du 1er juin


(RV) Le père Pascal Montavit nous propose son commentaire de l'Evangile de ce dimanche 1er juin, septième dimanche de Pâques.

« Père, glorifie ton Fils », dans l'Evangile selon Saint-Jean, chapitre 17, versets 1-11a.

Le commentaire du père Pascal Montavit : RealAudioMP3

En ce septième dimanche de Pâques, nous continuons notre méditation de l’Evangile selon saint Jean. Aujourd’hui, nous est donnée d’entendre la prière sacerdotale que Jésus adresse à son Père, juste avant d’entrer dans sa Passion. Souvent, dans les Evangiles, il nous est dit que Jésus se retirait pour prier. Mais le contenu de cette prière nous est généralement caché (cf. Mc 1,35 ; 6,46 ; Lc 5,16). L’Evangile de ce jour nous le dévoile. Relisons cette prière attentivement.

Tout d’abord, Jésus commence en disant « Père ». Cette appellation revient régulièrement tout au long de la prière. En cela, Jésus nous montre comment nous adresser à Dieu. Dieu est père. Et nous qui sommes le corps du Christ de par le baptême, nous pouvons en Jésus dire ‘Père’ à Dieu. En disant ‘Père’, nous reconnaissons que la Providence Divine ne nous quitte jamais, même au plus fort de l’épreuve, même lorsque, comme Israël, au désert, nous nous rebellons car il nous semble que Dieu nous a abandonnés. Lorsque je prie le ‘Notre Père’, je pose un acte de confiance en Dieu.

Ensuite, Jésus montre à son Père qu’il a accompli la mission qui lui a été donnée : « Moi, je t’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais confiée » (Jn 17,4). Dans l’Evangile selon saint Jean, Jésus est défini comme ‘celui qui est envoyé’. Sa mission arrive à son terme, il en rend compte à son Père. Dans notre prière, nous pouvons nous aussi confier notre mission à Dieu. Chacun de nous, nous sommes appelés à accomplir une tâche pour le Royaume des Cieux. Ce travail nous est parfois difficile. Nous pouvons nous sentir incapables de poursuivre ce chemin. Seule la prière nous permet de retrouver des forces et de continuer à servir le Seigneur.

Jésus continue ensuite en priant pour les hommes que le Père lui a donnés : « Je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’as donnés : ils sont à toi, et tout ce qui est à moi est à toi, comme tout ce qui est à toi est à moi » (Jn 17,9-10). Cette prière peut surprendre. Il faut bien la comprendre. Bien sûr, Jésus annonce son message de salut à tous les hommes. Mais tous ne l’acceptent pas. Tout au long de l’Evangile, saint Jean nous montre Jésus rencontrant des personnages différents, Nicodème le pharisien, la femme samaritaine, un fonctionnaire royal ou encore l’aveugle né.

A chacun est posée la même question : « Choisis-tu Jésus comme le Messie d’Israël, le Fils de l’homme venu pour la rédemption ? ». L’Evangile d’aujourd’hui nous invite de nouveau à répondre à cette question. Est-ce que je choisis Jésus comme Sauveur aujourd’hui, comme mon Sauveur ? Ce choix, nous sommes appelés à le refaire régulièrement. Il n’est jamais fait une fois pour toutes. Les événements de la vie, les épreuves, et la paresse aussi, nous conduisent parfois à nous éloigner du Christ, à laisser tomber la prière ou la participation à la messe du dimanche. En ce jour, nous pouvons reposer notre choix. Nous sommes dans le monde mais nous ne sommes pas du monde. Le Christ nous a choisis pour être porteurs de lumière. Acceptons-nous cette invitation ?








All the contents on this site are copyrighted ©.