Le « super scrutin » belge met en jeu le fédéralisme du pays
(RV) Entretien - Elections fédérales en Belgique ce dimanche : les habitants
du Plat pays devront élire les nouveaux membres de la Chambre des Représentants. Ce
« super scrutin » se tiendra en même temps que les élections européennes.
Deux
principaux blocs sont en lice : d’un côté, le Parti indépendantiste Nouvelle Alliance
Flamande (N-VA), porté par le maire d’Anvers, Bart de Wever ; de l’autre, la coalition
au pouvoir, composée de six partis, et emmenée par le Premier ministre, Elio di Rupo.
Ces
deux grandes forces de Flandre et de Wallonie affichent certes leurs divergences sur
de nombreux points – économique notamment – , mais le principal point de friction
reste leur vision de l’avenir du pays et du fédéralisme. Un antagonisme qui risque
de peser lourdement sur la formation du prochain gouvernement.
L’analyse de
Pascal Delwit, professeur de sciences politiques à l’Université libre de Bruxelles,
interrogé par Manuella Affejee
Photo
: Le maire d’Anvers, Bart de Wever, porte le Parti indépendantiste Nouvelle Alliance
Flamande (N-VA), ici lors d'un meeting fin avril à Bruges