(RV) En Syrie, malgré la guerre, le régime continue de préparer l’élection présidentielle
comme prévu. Un deuxième candidat s’est présenté vendredi matin, il s’agit d’Hassan
al-Nouri, homme d'affaires et membre d'une formation de l'opposition tolérée par le
pouvoir. Un premier candidat avait déclaré sa candidature cette semaine : Maher al-Hajjar,
député ex-communiste.
Pourtant, même si le système électoral syrien a changé
et que, pour la première fois, d’autres candidatures que le parti au pouvoir sont
acceptées, le scrutin du 3 juin devrait aboutir sans surprise à la réélection du président
Bachar al-Assad. Les puissances occidentales ont d’ailleurs déjà qualifié le vote
de « farce » et de « parodie de la démocratie ».
L’analyse de Fabrice Balanche,
géographe et directeur du GREMMO (Groupe de Recherches et d’Etudes sur la Méditerranée
et le Moyen-Orient), à l’université Lyon 2. Il est interrogé par Jean-Baptiste Cocagne.
Photo
: le président syrien Bachar Al-Assad (à droite) visite le village chrétien de Maaloula
le jour de Pâques, une ville reprise aux rebelles