(RV) Entretien - Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a été élu hier
pour un quatrième mandat à la tête du pays. Avec un score dépassant les 81 %, cette
élection n’a guère laissée de place au suspens. Ali Benflis, ancien premier ministre
et principal challenger du président sortant a dénoncé des fraudes massives. Une nouvelle
ère s’ouvre donc en Algérie, mais avec un président incapable de gouverner un pays
en crise. Le pays va au-devant de difficultés selon Ahmed Mahiou, professeur émérite
au CNRS, spécialiste de la vie politique algérienne
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A Alger, un supporter de Bouteflika célèbre sa réelection.