Centrafrique : Mgr Aziagbia brièvement enlevé L'évêque de Bossangoa, dans
le nord de la Centrafrique, Mgr Désiré Nestor Nongo Aziagbia et trois prêtres ont
été brièvement enlevés mercredi par des combattants de l'ex-rébellion Séléka, avant
d'être libérés jeudi, a indiqué un officier de la force africaine à Bangui. "Nous
avons été informés par les habitants qu'ils ont été enlevés par des ex-Séléka, qui
ont confisqué le véhicule à bord duquel ils se trouvaient. Après des recherches, nous
avons découvert qu'ils étaient conduits sur la route de Kabo", vers la frontière tchadienne. "Aussitôt
des contacts ont été établis et des négociations engagées dès hier dans la soirée.
Elles ont repris tôt ce matin avec les responsables ex-Séléka qui ont fini par libérer
l'évêque et les trois prêtres qui étaient avec lui", a ajouté la source. Nigeria
: 14 seulement des 129 jeunes filles enlevées ont été libérées La directrice
du lycée où 129 jeunes filles ont été enlevées par des militants islamistes de Boko
Haram a déclaré jeudi que seules 14 des otages ont retrouvé la liberté, et non 121
comme l'affirme l'armée. Le porte-parole des armées Chris Olukolade avait initialement
indiqué que 129 lycéennes avaient été enlevées par des hommes armés lundi soir à Chibok,
dans l'Etat de Borno (nord-est), avant d'affirmer mercredi soir que seules huit d'entre
elles étaient encore en captivité. « Les déclarations de l'armée sont fausses", a
affirmé Mme Asabe Kwambura, la directrice du lycée public pour filles de Chibok. Elle
a ajouté que l'information donnée par Kashim Shettima, le gouverneur de l'Etat de
Borno, selon lequel 14 otages ont retrouvé la liberté, est "correcte". Cet enlèvement,
qui a provoqué l'indignation de la scène internationale, est survenu le même jour
que l'attentat le plus meurtrier que la capitale fédérale nigériane, Abuja, ait jamais
connu (au moins 75 morts et 141 blessés), aussi attribué à la secte islamiste. Sud-Soudan
: L’ONU inquiète des combats à Unité Plusieurs personnes ont été blessées
au cours d'une fusillade ayant éclaté alors qu'une foule en colère manifestait à l'extérieur
de la base de l'ONU dans la ville de Bor, détruite par le conflit qui ravage le Soudan
du Sud, a indiqué le maire. Nhial Majok, le maire de Bor, a affirmé qu'au moins 14
jeunes hommes ont été vus avec des blessures par balles. Le maire a indiqué que les
manifestants et les Casques bleus de l'ONU ont échangé des coups de feu, mais qu'on
ne savait pas qui avait tiré ; certains des jeunes étaient armés. Par ailleurs,
les Nations unies ont indiqué jeudi être "gravement préoccupées" par les violents
combats dans l'Etat pétrolier d'Unité, dans le nord du Soudan du Sud, où les rebelles
ont capturé la ville de Bentiu lors d'une nouvelle offensive. Le conflit mettant aux
prises les troupes fidèles au président Salva Kiir et les rebelles de l'ancien vice-président
Riek Machar est entré dans son cinquième mois et le secrétaire général de l'ONU, Ban
Ki-moon, a mis en garde mercredi contre un risque de famine alors que les combats
connaissent une recrudescence. Des soldats de la Mission des Nations unies au Soudan
du Sud (Minuss) patrouillant dans Bentiu, prise mardi par les rebelles, ont indiqué
avoir vu entre 35 et 40 corps sur le bord de la route, la majorité portant un uniforme
militaire. Libye : Un diplomate tunisien enlevé Un diplomate tunisien
a été enlevé jeudi à Tripoli. Une source tunisienne à Tripoli a confirmé l'enlèvement. Sénégal
: Karim Wade restera en prison Le fils de l'ex-président Wade, Karim Wade,
va être jugé dans deux mois pour enrichissement illicite. Il reste en détention provisoire
en attendant son procès. Il est depuis un an en prison. Le juge d'instruction a signé
"une ordonnance renvoyant" M. Wade, qui fut conseiller puis ministre de son père président
(2000-2012), devant une cour spéciale qui le jugera. D'autres prévenus, dont le
nombre n'a pas été précisé, ont également été renvoyés devant la Cour de répression
de l'enrichissement illicite - la CREI, une juridiction spéciale réactivée par le
nouveau président Macky Sall après son élection en mars 2012 face à Abdoulaye Wade
- selon la même source. Ils sont poursuivis pour "complicité d'enrichissement illicite,
assistance et aide". Karim Wade avait été inculpé et écroué pour six mois le 17
avril 2013 à Dakar, accusé d'avoir acquis de manière illicite divers biens, dont des
sociétés, des terrains et des véhicules, estimés à 694 milliards de francs CFA (1
milliard d'euros). Algérie : Le président Bouteflika a voté en fauteuil roulant Le
président Abdelaziz Bouteflika a voté jeudi à Alger en fauteuil roulant pour l'élection
présidentielle, dont il est le favori. Souriant, le président est arrivé à l'école
Bachir El Ibrahimi à El Biar, sur les hauteurs d'Alger, entouré de deux de ses frères,
dont Saïd, son conseiller spécial à qui l'on prête d'immenses pouvoirs, et d'un jeune
neveu. M. Bouteflika, dont c'est la première apparition publique depuis mai 2012,
a salué de la main droite les journalistes et le personnel du bureau de vote avant
de rentrer dans l'isoloir accompagné d'un homme. Des incidents ont émaillé jeudi
cette élection présidentielle notamment à Bouira, au sud-est d'Alger, où des heurts
entre gendarmes et habitants hostiles au vote, ont fait une quarantaine de blessés.
Côte d'Ivoire: Future puissance pétrolière La Côte d'Ivoire pourrait
devenir un producteur important de pétrole à l'image de son voisin le Ghana. Le géant
pétrolier français Total a donné jeudi un peu plus de corps à cette hypothèse, en
annonçant avoir effectué sa deuxième découverte d'or noir en un an au large de ce
pays. "Le puits d'exploration Saphir-1XB sur le bloc CI-514, opéré par Total, a
prouvé l'existence d'hydrocarbures liquides en offshore profond, à l'ouest de la Côte
d'Ivoire", à 4.655 mètres de profondeur, a indiqué le groupe. Total va désormais
analyser les données acquises lors de ce forage et poursuivre parallèlement sa campagne
de prospection dans les eaux ivoiriennes. Des gisements géologiquement similaires
ont notamment été trouvés au large de l'Angola, dont certains sont d'ailleurs exploités
par Total. Le premier producteur de brut d'Afrique reste le Nigeria, avec quelque
2,4 millions de barils par jour, suivi de l'Angola avec 1,8 million de barils par
jour.AFP/RV