(RV) Le Pape s’est rendu dimanche après-midi dans un quartier du sud de Rome : la
Magliana. François a visité la paroisse de San Gregorio Magno (Saint Grégoire le Grand),
un complexe moderne au cœur d’un quartier très populaire. Il y a reçu un accueil très
festif. C'était la sixième visite de l'évêque de Rome dans une paroisse de son diocèse.
Le
Pape a été accueilli par le cardinal vicaire de Rome Agostino Vallini, l’évêque Paolo
Selvadagi, auxiliaire pour le secteur Ouest et le prêtre de la paroisse Don Renzo
Chiesa. Une catéchiste a souhaité la bienvenue au Pape de la part de tout le quartier.
Elle était accompagnée d’un enfant malade et de sa famille. Le pape François a ensuite
rejoint le terrain de sport paroissial. Sous les applaudissements il a pris le temps
de saluer les personnes présentes, serrant des mains et embrassant les enfants. «
Guide-nous sur cette mer d’espérance », « François, l’un de nous » pouvait-on
lire sur des banderoles.
Un message d'espérance
Rencontrant
ensuite des enfants et des jeunes scouts, le Pape a engagé le dialogue avec eux, déplorant
que « tant de personnes ont perdu la foi. Où va finir cette foi ? » s'est-il
interrogé. Aux enfants qui lui ont posé une question sur l'espérance, il leur a répondu
avoir « beaucoup apprécié votre envie de ne pas perdre l’espérance, peut-on vivre
sans espérance ? Sans espérance, on ne fait qu’un parcours du chemin de la vie, l’espérance
ne déçoit pas ».
François a ensuite rencontré des personnes âgées, des
malades, des anciens prisonniers et des anciens toxicomanes membres d'une association
de réinsertion par le travail. Enfin, il a célébré la messe dans l'église de la paroisse.
Des
évangiles de poche distribués
Dans son homélie, comme à l'Angélus quelques
heures auparavant, le Pape a comparé la résurrection de Lazare à notre condition de
pécheur : « nous avons tous des parties de notre cœur qui ne sont pas vivantes,
qui sont un peu mortes, une vraie nécrose spirituelle. Et Jésus, comme il crie à Lazare,
nous crie "Viens dehors !" pour nous sortir du tombeau de nos péchés ». En ce
cinquième dimanche de Carême, François a demandé à chacun de chercher ces parties
du cœur qui peuvent être corrompues, car attachées au péché. « Il faut retirer
la pierre, retirer la pierre de la honte » comme celle à l'entrée du tombeau de
Lazare.
Pour parvenir à écouter le Seigneur, il faut lire sa parole. C'est
pour cela que le Pape a distribué, comme à l'Angélus, des évangiles de poche, pour
pouvoir lire n'importe où le message de Dieu. « Lire toujours un petit bout de
l'Evangile nous fera tant de bien » a conclu François.