Tous les chefs des dicastères de la Curie reçus par le Pape
(RV) Le Pape François a reçu les chefs de dicastère de la Curie romaine ce mardi matin
dans la salle Bologne du Palais apostolique pour discuter de l'application de l'exhortation
apostolique Evangelii Gaudium. C’est la deuxième réunion sur le sujet que le
Pape convoque depuis le début de son pontificat. D’habitude, il s’entretient avec
« ses ministres » individuellement.
Le 10 septembre dernier, la rencontre
avait déjà eu lieu à huis clos. L’occasion d’un face à face libre, sans tabou sur
la manière dont Evangelii Gaudium peut influencer le travail de la Curie et
ce, depuis sa publication en novembre. Rien ne devrait filtrer des échanges que le
Pape a eu avec les préfets de Congrégations et les présidents de Conseils pontificaux.
Mais au-delà du texte de l’exhortation apostolique souvent définie comme le
programme du pontificat de François, cette réunion intervient dans un contexte bien
particulier, celui de la réforme de la Curie. Depuis plusieurs mois, le Pape multiplie
les rencontres, les consultations, s’entoure de conseillers, comme le fameux C8, formés
de huit cardinaux venant des cinq continents.
Des chefs de dicastères pas
encore confirmés
Ce mardi matin, le Pape était entouré de tous les hommes
- une vingtaine au total - qu’il a choisis pour occuper les plus hautes fonctions
au sein de la Curie. Ceux qu’il a nommés, ceux qu’il a confirmés, après parfois, plusieurs
mois d’attente.
Etaient présents également les sept présidents de Conseils
pontificaux qui n’ont pas été encore confirmés à leur poste. Trois jours après son
élection, le souverain pontife avait confirmé tous les chefs et membres de dicastères
donec aliter provideatur, c’est-à-dire jusqu’à ce qu’il en soit décidé autrement.
Les conseils des migrants, de la pastorale de la santé, de la promotion de la nouvelle
évangélisation, de la famille, Cor Unum, des communications sociales et des textes
législatifs sont ainsi encore dans l’attente de confirmations ou de changements. Mais
tous les avis comptent, et le Pape n’entend visiblement pas s’en passer.
Photo
: un Garde suisse tient le drapeau du Vatican