2014-04-01 17:41:32

La paresse spirituelle est l’ennemie du chrétien, dit le Pape


Lors de son homélie ce mardi à la Chapelle Sainte-Marthe, le Pape a dénoncé la paresse et le formalisme qui touchent beaucoup de chrétiens. « Les chrétiens anesthésiés ne font pas de bien à l’Église. Ils ferment leurs portes au salut » a souligné François. Il a répété qu’il ne faut pas s’arrêter aux formalismes, mais « ne pas se tenir à l’écart », vaincre la paresse spirituelle et prendre soi-même des risques pour annoncer l’Évangile.

Le Pape François est parti de la rencontre entre Jésus et le paralytique qui, malade depuis 38 ans,, attendait la guérison. Cet homme se plaignait car il ne réussissait pas à s’intégrer, il était toujours devancé par quelqu’un d’autre. Alors Jésus lui ordonne de se lever et de marcher. Un miracle qui éveille les critiques des Pharisiens car ce jour-là, un samedi, c’était interdit, disaient-ils. « Dans ce récit, a observé le Pape, nous trouvons deux maladies fortes, spirituelles. Deux maladies sur lesquelles, a-t-il dit, nous ferions bien de réfléchir».

Tout d’abord, la résignation du malade, qui est plein d’amertume et qui se plaint : « je pense à tant de chrétiens, à tant de catholiques, sans enthousiasme et aussi plein d’amertume ! s'est exclamé François, chacun chez soi, tranquilles dans la vie » sans prendre de risque.
Le fait de se tenir à l’écart devient « une paresse spirituelle. C'est une tristesse », a dit le Pape, mais La vie de ces gens se résume à avoir tous leurs documents et toutes leurs attestations en règle, a pointé le Pape.
Ensuite, le Pape a stigmatisé les chrétiens hypocrites, qui s’en tiennent à l’esprit de la loi, et n’en cherchent pas la substance motrice. « Des chrétiens hypocrites, comme ces Pharisiens. Ils étaient seulement intéressés par les formalités. C’était un samedi ? Non, nous ne pouvons pas faire de miracle le samedi, la grâce de Dieu ne peut pas opérer le samedi. Ils ferment leurs portes à la grâce de Dieu ! Nous en avons tant dans l’Église : nous en avons tant ! C’est un autre péché » selon François. « Ces deux tentations, nous devons les connaître pour nous défendre » a conclu le Pape.








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