2014-03-26 18:47:48

Aux USA, des employeurs veulent limiter la pilule


(RV) Alors que Barack Obama est attendu au Vatican, une affaire oppose, devant la Cour suprême des USA, des employeurs refusant de payer une couverture santé à certaines de leurs employées pour financer l'achat de méthodes contraceptives qu'ils jugent abortives.

Mardi, des manifestants de chaque camp ont bravé la neige et ont brandi panneaux et pancartes devant les locaux de la Cour suprême, qui est elle-même très divisée sur la question. Le droit pour un employeur d'invoquer ses croyances religieuses pour éviter de couvrir les coûts de certains moyens de contraception pour ses employées repose sur la décision d'un juge, Anthony Kennedy.

La controverse porte sur quatre des vingt moyens de contraception entièrement remboursés par la réforme de santé de Barack Obama (deux pilules du lendemain et deux types de stérilet) que les entreprises refusent sous peine d’amende de prendre en charge pour des raisons religieuses. Ces entreprises ne veulent pas imposer leurs choix religieux à leurs employés comme cela leur a été reproché. Elles réaffirment que la vie commence dès la conception et demande une exemption à l’obligation légale de couvrir ces frais.

Liberté religieuse

Aux Etats-Unis, la liberté religieuse est le noyau du premier amendement de la Constitution qui protège les droits de la conscience contre les entreprises de l'autorité civile. Le gouvernement a prévu l'exemption pour les congrégations religieuses mais pas pour les entreprises commerciales. Le juge Kennedy a souligné qu'« un employé pouvait ne pas être d'accord avec les croyances religieuses de son patron ». Il a estimé que, selon la théorie du gouvernement, une entreprise commerciale pourrait être forcée à payer pour l'avortement. La Cour rendra sa décision fin juin. (Avec Agences)



Photo : des manifestants contre l'avortement devant la Cour suprême des États-Unis







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