Malawi : La présidente dénonce les violences électorales La présidente du
Malawi Joyce Banda a promis lundi une enquête approfondie sur les violences qui ont
éclaté pendant un meeting de sa campagne électorale, faisant deux morts dont un policier
lynché. Kondwani Nankhumwa, directeur de campagne de la principale force d'opposition
à Mme Banda, le DPP, a jugé "prématuré d'accuser son parti de violence politique tant
qu'une enquête approfondie n'est pas achevée". Ces violences ont eu lieu dimanche
à Goliyati dans le district de Thyolo, près de Blantyre (sud), dans un fief de Peter
Mutharika, le principal adversaire de Mme Banda à l'élection présidentielle du 20
mai. Les forces de l'ordre malawites ont ouvert le feu sur des militants de l'opposition,
tuant une personne, après le lynchage d'un policier par ces manifestants. Algérie
: Tensions persistantes à Ghardaïa L'armée algérienne a tué la semaine dernière
un responsable d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) lors d'une opération en Kabylie
(est) au cours de laquelle trois autres islamistes armés ont été abattus, a indiqué
lundi une source de sécurité. Ce responsable est identifié comme Chérif Boualem, âgé
40 ans et originaire d'Alger. L’Algérie est agitée par des tensions intercommunautaires.
Ghardaïa, haut lieu du tourisme avec son marché historique et son architecture classée,
est paralysée depuis des mois par la peur née de heurts meurtriers entre communautés
berbère et arabe dans cette ville millénaire aux portes du Sahara. Lundi matin, la
ville offrait un spectacle de désolation. Afrique du Sud : Lutte molle contre
la corruption L'Afrique du Sud est trop passive contre les manœuvres de corruption
utilisées par ses entreprises, y compris publiques, dans leur expansion à l'étranger,
selon un rapport de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE)
publié mardi. L'OCDE rappelle que l'Afrique du Sud, économie développée, première
du continent et membre du G20, a des échanges avec de nombreux pays à risque de corruption,
notamment l'Angola. Les experts soupçonnent que le manque d'empressement dans la
lutte contre la corruption s'explique par les mêmes raisons qui font que la corruption
au plan intérieur "demeure un sérieux problème" en Afrique du Sud. A savoir, le manque
d'indépendance et les interférences politiques, le besoin d'une meilleure coordination,
d'une expertise spécialisée et de davantage de moyens, notamment au niveau du parquet. Nigéria
: Accidents meurtriers en chaîne Selon les services de sécurité routière du
Nigéria, 55 personnes sont mortes et dix autres ont été blessées dans deux accidents
de la route distincts dans le nord du pays. Une collision multiple impliquant trois
véhicules a tué lundi 35 personnes, notamment 19 fidèles qui revenaient en autocar
d'une rencontre religieuse à Lagos dans l’Etat de Yobe. Les victimes des deux autres
véhicules sortaient d'un mariage. Dimanche, 20 vendeurs, dont seize filles, revenant
d'un marché local, sont morts lorsque leur camionnette a percuté un poids lourd, un
accident provoqué par un "dépassement imprudent". Par ailleurs, la centrale syndicale
de la NLC a réclamé lundi la démission du ministre de l'Intérieur après la mort de
sept personnes dans une bousculade samedi au cours d'un concours de recrutement de
fonctionnaires dans le stade national d'Abuja, la capitale fédérale. Maroc :
Mieux défendre le dossier du Sahara Occidental Volonté affichée de mieux répondre
aux plaintes de citoyens, fin annoncée des procès militaires de civils: le Maroc s'efforce
de marquer des points sur les droits de l'Homme à l'approche de nouveaux débats à
l'ONU sur le Sahara occidental, sa cause sacrée. En avril, le Conseil de sécurité
se penchera sur la reconduction de la Minurso, la mission qui depuis 1991 est principalement
chargée de surveiller le cessez-le-feu dans cette ex-colonie espagnole contrôlée par
Rabat mais revendiquée par des indépendantistes (Polisario), soutenus par Alger. Par
ailleurs, le gouvernement français a dit souhaiter que la coopération avec le Maroc
redevienne "pleine et entière", a souligné lundi le ministre français délégué à l'Economie
sociale et solidaire, Benoît Hamon, en visite à Rabat. Le relation d'ordinaire bien
cadrée entre la France et le Maroc, deux proches alliés, a connu une brusque détérioration
le mois dernier à la suite du dépôt de plaintes à Paris visant le patron du contre-espionnage
marocain, Abdelattif Hammouchi, pour "torture" et "complicité de torture". Egypte
: 10 ans de prison pour la mort de 37 islamistes Un officier de police égyptien
a été condamné mardi à 10 ans de prison pour la mort de 37 prisonniers islamistes
asphyxiés par du gaz lacrymogène dans un fourgon pénitentiaire. Le drame remonte au
18 août, au plus fort de la répression contre les partisans du président Mohamed Morsi
destitué par l'armée début juillet. Les 37 détenus se trouvaient alors dans un convoi
transportant plus de 600 prisonniers islamistes vers la prison d'Abou Zaabal, près
du Caire. D’autre part, un nouveau cas de harcèlement sexuel, dans une faculté
du Caire, a déclenché un tollé en Egypte après que le doyen de l'Université a mis
en cause la "tenue vestimentaire" de la jeune fille. En Mauritanie, la Cour criminelle
de Nouakchott a condamné quatre ex-agents mauritaniens de la sécurité routière à des
peines de deux ans à sept ans de prison ferme pour le viol fin 2013 d'une Sénégalaise
serveuse dans un restaurant de Nouakchott. Kenya : Craintes d’attentats islamistes Les
deux suspects, arrêtés lundi à bord d'un véhicule piégé à Mombasa, principale ville
de la touristique côte kényane, préparaient "une attaque d'ampleur" et étaient surveillés
depuis la Somalie par des forces kényanes et étrangères, a annoncé mardi le préfet
du département. De son côté, la police ougandaise a interdit mardi la circulation
des camions-citernes à Kampala, disant disposer d'informations sur un projet des islamistes
shebab de faire exploser l'un de ces véhicules dans la capitale ougandaise. Toujours
dans ce cadre terroriste, plusieurs personnes ont été tuées dans une attaque-suicide
contre un hôtel de la ville de Buula Burde, en Somalie, reprise vendredi aux shebab
par la force de l'Union africaine (Amisom), a annoncé mardi un responsable somalien
des forces de sécurité. Mozambique: Les observateurs admis aux pourparlers Le
gouvernement mozambicain a accepté que des observateurs étrangers soient invités aux
négociations avec la guérilla de la Renamo, alors que des affrontements sporadiques
continuent d'opposer les deux camps, ont rapporté mardi des médias locaux. "Si
cela peut réconforter la Renamo, le gouvernement est ouvert à la présence d'observateurs
internationaux au processus visant spécifiquement à arrêter les attaques de la Renamo
sur des citoyens sans défense et les forces de la défense nationale", a déclaré le
négociateur en chef du gouvernement, José Pacheco à la presse locale. AFP/RV