2014-03-17 14:07:57

L’Eglise catholique participe à la lutte contre l’esclavage moderne


Un accord a été signé ce lundi matin au Vatican par des représentants des Eglises catholique et anglicane, et de l'université sunnite d'Al-Azhar pour lutter contre « les formes modernes d'esclavage et le trafic de personnes ». Le protocole d'accord, sous le titre de "Global Freedom Network", a été négocié avec le plein appui du Pape François, de l'archevêque de Cantorbéry et du grand imam d'Al-Azhar, sous les auspices d'une fondation privée, la "Walk Free Foundation".

Du côté du Saint-Siège, le prélat argentin, Marcelo Sanchez Sorondo, qui dirige les Académies pontificales des sciences et des sciences sociales, a eu un rôle essentiel. Il a signé l'accord au nom de l'Eglise. A l'automne, Mgr Sanchez Sorondo avait organisé un séminaire de travail au Vatican en présence d'experts internationaux pour voir quelles ripostes concrètes pouvaient apporter l'Eglise et d'autres institutions aux réseaux de traite d'êtres humains.

Lutte contre la traite, priorité du Pape

François a condamné plusieurs fois « le grave délit contre l'humanité qu'est la traite des femmes, des enfants, des immigrés, forme d'esclavage la plus répandue » de ce début du XXIème siècle. Cette lutte est l'une de ses priorités.

Le religieux sunnite Mahmoud Azab représentant le grand imam d'Al-Azhar, le père anglican David John Moxon pour l'archevêque de Cantorbéry Justin Welby, et Andrew Forrest, homme d'affaires australien et philanthrope, fondateur de la "Walk Free Foundation" étaient présents ce lundi au Vatican, pour cette signature.
Le texte signé ce lundi comprend un mémorandum d'entente et une déclaration commune. La déclaration a mis en évidence « la violente capacité destructrice de l'esclavage moderne et de la traite des êtres humains, et a invité les autres églises chrétienne et confessions religieuses dans le monde à intervenir.» Le Global Freedom Network est une association ouverte et d'autres leaders spirituels seront appelés à adhérer à cette initiative et à la soutenir. La déclaration définit la traite comme un « crime contre l'humanité ».







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