Mgr Léonard enchanté par les « appels à la joie » du Pape François
(RV) Témoignage - Le Pape François, qui rêve d’une Église pauvre pour les
pauvres, a déclenché une véritable révolution : celle de la simplicité évangélique,
de l’humilité et de la normalité. Pour ce premier anniversaire de pontificat, Mgr
André-Joseph Léonard, l’archevêque de Malines-Bruxelles, a salué cette
simplicité et humilité de l’évêque de Rome, lors d’une célébration eucharistique,
samedi, en la cathédrale Saints-Michel et Gudule. Le Pape François, a-t-il dit, parle
comme un bon pasteur parle à ses paroissiens. Il est un berger qui vit avec ses brebis.
Et ses appels à la joie l'enchantent :
« Je
suis très touché par les appels que lance le Pape à la joie de l’Évangélisation. Sortir,
ne pas rester enfermé dans les petits cénacles, les ghettos, mais sortir ! Aller à
la rencontre des gens. Accueillir avec un cœur maternel plein de miséricorde. Toujours
repartir du centre qui est la personne-même de Jésus, source de la miséricorde pour
la guérison de l’humanité. Je trouve que ses appels sont très beaux, très percutants,
notamment la priorité concrète accordée aux pauvres dans la société et dans l’Église.
Tout cela était déjà dit auparavant par Jean-Paul II, par Benoît XVI mais il le dit
à sa manière à lui qui touche beaucoup de cœurs, qui fait beaucoup de bien à l’Église
et qui suscite beaucoup d’enthousiasme.
Évidemment Jean-Paul II avait
aussi très fort marqué l’opinion publique à son époque. Mais voilà, celui-ci le fait
avec la même ardeur que Jean-Paul II mais dans un style qui passe très bien, qui communique
très bien. D’où, je pense l’impression qu’il a faite sur l’opinion mondiale. Très
rapidement, en une année, il est un des hommes les plus inspirants de toute la planète
et nous en rendons grâce à Dieu. Je crois que tout le monde doit se laisser inspirer
par l’invitation qu’il adresse à la pauvreté. À commencer par les évêques qui doivent
avoir le soucis de vivre sobrement, pauvrement, modestement, qui doivent vraiment
être des bergers au milieu de leur peuple. Eux-aussi. Sortir, ne pas trop rester enfermer
dans leur évêché mais aller à la rencontre du maximum du nombre de gens.»