(RV) Le premier anniversaire de l’élection du Pape François, le 13 mars, donne lieu
ces jours-ci à une avalanche de commentaires et analyses. Il faut dire que cette année
a été particulièrement intense et qu’elle a suscité une attention renouvelée à l’égard
de l’Eglise, y compris de la part de ceux qui n’entretiennent pas de liens avec elle.
La popularité du Pape François est énorme, y compris parmi les non-croyants. C’est
cet intérêt qui frappe le plus le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, ainsi
que l’enthousiasme planétaire que ce Pape éveille par son style différent, son approche
simple, ses gestes et son message. De très nombreuses personnes se sont senties touchées
en profondeur par sa proximité et ses appels à la miséricorde, souligne ainsi le père
Federico Lombardi.
Sur notre antenne, il a évoqué sa première apparition inoubliable
à la loggia de la Basilique Saint-Pierre dans la soirée du 13 mars ; le lavement des
pieds le Jeudi Saint dans une prison romaine ; le voyage à Lampedusa où tant de personnes
ont perdu la vie en cherchant un avenir meilleur ; la journée mondiale de la jeunesse
à Rio, la visite à Assise, le consistoire du mois dernier. Il évoque aussi les audiences
générales qui se transforment tous les mercredis en un bain de foule. Le Pape François
salue d’abord les malades, car les plus fragiles ont la priorité dans son cœur. Pour
le père Lombardi, le programme de ce Pontificat est détaillé dans un texte fondamental
: l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium. L’Eglise du Pape François est dynamique,
en mouvement, et les pasteurs doivent guider leur troupeau. Le tout dans un processus
synodal et collégial. Le Saint-Père demande aux catholiques de sortir vers les périphéries,
de se mettre en chemin.
Enfin, pour le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège,
le message du Pape François arrive directement au cœur des gens. Il n’a donc pas besoin
d’intermédiaire, autrement dit de porte-parole.