La communauté internationale soutient une double action en Libye
(RV) A Rome la capitale italienne, s’est déroulée jeudi une Conférence internationale
sur la Libye. Cette rencontre a été organisée à la suite d’une première réunion qui
avait eu lieu à Paris, il y a un an. Les puissances occidentales ont examiné les moyens
d'aider la Libye à sortir du chaos. Le pays est confronté à une forte instabilité
politique, à des tendances séparatistes et à des violences incontrôlées. La communauté
internationale a donc décidé de soutenir une double action : en intervenant à la fois
sur le plan politique et sur le plan sécuritaire.
Concernant le plan politique,
« la communauté internationale demande aux Libyens de se parler entre eux et de
trouver une solution stable », a précisé Laurent Fabius le chef de la diplomatie
française. Les Libyens doivent dépasser les problèmes de « superpositions de légitimité
», c’est-à-dire entre le gouvernement, les autorités locales de telle ou telle
région ou encore les tribus et d’autres encore, ont précisé des sources diplomatiques
occidentales. Des objectifs qui pourront être atteint en travaillant avec l’envoyé
spécial des Nations unies sur ce conflit.
Des évènements dramatiques
En
parallèle, il est nécessaire d’agir aussi sur l’aspect sécuritaire, comme l’a indiqué
Laurent Fabius. Ce dernier a parlé d’une sécurité très très mal assurée. Les évènements
dramatiques se succèdent dans le pays et la lutte des clans pourrait faire basculer
le pays dans la guerre civile. Et pour faire face à cette situation très préoccupante,
« plusieurs pays sont à la disposition de la Libye », comme l’a précisé le
chef de la diplomatie française. La France justement et l’Allemagne ont proposé la
création de dépôts d’armes et leur mise en sécurité. Et le ministre allemand des Affaires
étrangères Frank Walter Steinmeier de conclure : « toutes les forces politiques
doivent travailler ensemble et de manière constructive pour permettre la tenue d’élections
législatives libres et régulières à la fin de cette année ».
Photo
: le Libanais Tarek Mitri, l'envoyé spécial des Nations unis en Libye