(RV) En Islande, le dynamisme de l’Église a de quoi réjouir : le nombre des catholiques
a doublé en l’espace de dix ans, grâce à l’afflux de travailleurs étrangers, principalement
polonais et philippins. Du coup, la construction ou l’achat de nouvelles églises
s’avère nécessaire. C’est l’évêque de Reykjavik, le diocèse catholique le plus nordique
du monde, qui l’affirme dans une lettre pastorale. Pour 11 000 catholiques, Mgr Peter
Burcher peut compter sur la collaboration de huit prêtres et d’une trentaine de religieuses,
des jeunes pour la plupart. Il rêve d’implanter un monastère masculin. Au Moyen-âge,
les bénédictins et les augustiniens en possédaient plusieurs. L'apport des
immigrés catholiques à la société islandaise
En Islande, les catholiques
représentent aujourd’hui environ 3% de la population, le pourcentage le plus élevé
qui soit parmi les pays nordiques peuplés en majorité de luthériens ; mais les baptêmes
sont 10 fois plus nombreux que les funérailles. Dans la capitale Reykjavik, la cathédrale
du Christ Roi peut accueillir 55 fidèles. Elle est désormais trop petite. Dans les
pays du nord, l’Eglise catholique est pauvre, négligée par le reste de l’Église, regrette
Mgr Burcher. Or, les immigrés catholiques peuvent aider l’Islande à retrouver ses
vraies valeurs et ses racines chrétiennes, à recommencer à vivre l’Evangile au quotidien.
Photo:
La petite Église de Pingvellir, en Islande.