Le Pape dit « non » à la culture du rejet en Amérique Latine
(RV) Echec scolaire, chômage, solitude, familles éclatées, drogue, dépendance pathologique
aux jeux, autant de menaces qui pèsent sur les jeunes. Pour le Pape François, l’Eglise
se doit de respecter les jeunes, de les accueillir et d’écouter leur inquiétude.
Le Saint-Père recevait ce vendredi matin les membres de la Commission pontificale
pour l’Amérique latine, réunis ces jours-ci en assemblée plénière. Le Souverain Pontife
a regretté que les personnes âgées et les jeunes soient les premières victimes de
la culture du rejet.
De nombreux jeunes ne parviennent plus à gagner leur pain
par le travail à cause d’un système mondial qui les met à l’écart. Autre menace :
il existe, selon le Pape François, un armement mondial de la drogue qui est en train
de détruire une génération de jeunes. L’Eglise latino-américaine doit affronter cette
situation avec détermination car on n’a pas le droit de gaspiller le trésor de la
jeunesse avec son potentiel de développement et ses idéaux. Elle doit aller à la rencontre
des jeunes dans leurs milieux de vie, être attentive à leurs besoins, problèmes et
aspirations ; elle doit savoir les éduquer, les évangéliser et faire d’eux des disciples
missionnaires.
La tâche est difficile, exigeante, mais elle est urgente et
nécessaire. Mais le Pape a voulu aussi dénoncer l’existence d’une euthanasie cachée
dans certains pays d’Amérique latine où la sécurité sociale paie jusqu’à un certain
point, et abandonne les personnes âgées à elles-mêmes.