Comesa : 7ème table ronde des conjointes des Chefs d’Etat et de gouvernement
La 7ème table ronde des conjointes des Chefs d'Etat et de gouvernement du Marché commun
de l'Afrique orientale et australe, COMESA, s’est clôturé jeudi 27 février 2014 à
Kinshasa, en République Démocratique du Congo. Ouverte parallèlement au 17ème Sommet
des Chefs d'Etat et de gouvernement de cette organisation autour du même thème, à
savoir, « Consolidons les échanges intra-COMESA en développant les micro, petites
et moyennes entreprises», cette rencontre a été présidée par l’épouse du Président
Congolais, Joseph Kabila, Marie-Olive Lembe Kabila. Y ont pris part la première
dame de la République de Zambie, Docteur Christine Kaseba ; la ministre du Genre et
présidente du conseil national des femmes et représentante de la première dame de
la République arabe d'Egypte, Mervat Tallaway ; l'ambassadeur Nagla el Houssein, secrétaire
générale adjointe du COMESA en charge de l'administration et des finances ; des membres
du parlement et du gouvernement de la République démocratique du Congo ainsi que de
la Société civile.. Dans leur communiqué final, les premières dames ont noté avec
grande préoccupation la situation globale et l'impact dévastateur du VIH/sida sur
les femmes et les filles comme l'avait exposé le Bureau régional de l'ONUSIDA. Estimant
qu'il y a nécessité d'appuyer les programmes d'alphabétisation des femmes adultes
et des jeunes filles, de promouvoir leur accès à l'éducation et à l'instruction, d'accroitre
la sensibilisation sur l'importance de la planification familiale, les participantes
ont appelé le secrétariat du COMESA à aider aussi les femmes en milieu rural. Au
sujet des questions liées à la santé, les premières dames ont invité les Etats membres
du COMESA de créer, notamment, un secteur de la santé concurrentiel et qualitatif
grâce au renforcement des capacités et de favoriser les partenariats public-privé
; d'améliorer les services néonatals ; d'introduire les technologies de communications
mobiles et de l'information ; d'allouer un pourcentage adéquat du budget de la santé
aux programmes de santé maternelle et infantile, à l'achat de traitements antirétroviraux
et d'autres produits essentiels.