Le cardinal nigérian John Onaiyekan nous parle de la famille
Le pourcentage des réponses au questionnaire sur la famille envoyé aux Conférences
épiscopales et aux dicastères de la Curie est très élevé. C’est ce qu’a fait savoir
ce mercredi le Vatican juste après la tenue les 24 et 25 février de la réunion du
Conseil du Synode des évêques qui se penchait sur les résultats de cette enquête.
Le Conseil, peut-on également lire dans un communiqué, a été présidé dans l’après-midi
de lundi par le pape François, qui avait ainsi mis en évidence l’importance qu’il
attribue à la structure du synode comme expression de la collégialité épiscopale et
au thème des prochaines assemblées de 2014 et 2015.
Le Vatican fait aussi
savoir que la première synthèse des réponses parvenues a été appréciée de façon unanime.
Elle traduit l’urgence de donner un nouvel élan à l’Evangile des familles et met en
relief les difficultés liées à la vie familiale. Les observations faites durant les
discussions seront prises en compte pour élaborer, à partir de l’ébauche de synthèse,
l’Instrumentum laboris autour duquel s’articuleront les travaux synodaux.
Pour
préparer le prochain synode sur la famille, le Vatican avait donc envoyé aux conférences
épiscopales du monde entier et aux dicastères de la Curie romaine un questionnaire
sans tabou qui aborde les sujets sensibles. En Occident, les réponses montrent un
grand écart entre la doctrine et la pratique quotidienne des catholiques. En Afrique,
les défis sont différents. Ainsi au Nigéria, les familles sont confrontées à des difficultés
comme le chômage. Mais l’institution du mariage n’est pas à risque.
Ecoutez
le cardinal John Onaiyekan, l’archevêque d’Abuja qui a participé la semaine dernière
à Rome en Italie, à un consistoire extraordinaire sur la famille :