Signis 2014, les médias pour une culture de la paix
(RV) Entretien - Plus de 300 communicateurs catholiques d’environ 80 pays sont
réunis en ce moment à Rome pour le Congrès Mondial de SIGNIS 2014. Un événement destiné
aux professionnels catholiques des médias, de différents domaines et expériences.
Jusqu’à samedi ils vont échanger sur le thème : « Les médias pour une culture de paix
: Créer des images avec la nouvelle génération ».
Le Congrès s’est ouvert
mardi en présence de Mgr Claudio Maria Celli. Le Président du Conseil Pontifical pour
les Communications Sociales a rappelé la nécessité de faire de l’Église une porte
ouverte à tous. Un objectif pour lequel va travailler le père Fabrizio Colombo.
Il est le futur directeur du service Signis de Rome. Ecoutons-le, interrogé
par Cyprien Viet
Ce n’est plus
faire la publicité de sa cloche et de sa petite église mais c’est d’être une ouverture.
Le thème de ce congrès est : les médias pour la paix, pour une culture de la paix
mais en prenant la perspective des jeunes. Donc, c’est créer des images avec les nouvelles
générations tout en sachant que le monde a changé et aussi la façon de communiquer
: il y a twitter et les réseaux sociaux. Internet devient de plus en plus un protagoniste
de la communication. Donc, il faut y entrer avec un esprit positif mais avec la force
de ce message qui est celui de l’Évangile. Est-ce que c’est déstabilisant pour
ce monde de la communication chrétienne ou est-ce qu’au contraire, c’est une chance
à saisir ? C’est une chance à saisir. La nouvelle génération de religieux,
de prêtres, de missionnaires est déjà dans cette culture. Et avec la jeunesse, ça
fait partie de la réalité quotidienne. La culture digitale doit se vivre comme une
nouvelle culture, ce n’est pas seulement des moyens techniques externes mais nous
sommes là-dedans. La culture digitale est un habit que l’on doit porter. Donc, je
crois que l’esprit est très positif au congrès dans le sens où on va vraiment embrasser
cette culture digitale mais avec la force de l’Évangile parce que le message est là.
Et c’est seulement qu’il faut changer la forme et la forme est très importante, aujourd’hui.
On ne peut plus en rester à se dire : « l’important c’est de donner un message ».
Non, la forme avec laquelle nous donnons ce message, l’emploi des nouvelles technologies,
des réseaux sociaux, etc.. sont « un don de Dieu » pour employer les mots du Pape
François. Voilà, c’est le défi à relever mais avec un esprit positif.