Les présidents du prochain synode nommés par le Pape
(RV) Près de 150 cardinaux du monde entier se sont réunis vendredi dans la matinée
pour la seconde session de travail du Concistoire extraordinaire sur la famille. Plusieurs
thématiques ont été abordées lors des interventions du matin a précisé le père Lombardi
directeur de la salle de presse du Saint-Siège.
Le pape a d’abord annoncé
lui-même les présidents du prochain synode sur la famille, 3 cardinaux qui représentent
selon ses souhaits trois continents différents : l’archevêque de Paris le cardinal
français André Vingt Trois, le Philippin Luis Antonio Tagle de Manille et un cardinal
brésilien l’archevêque d’Aparecida Mgr Damasceno Assis.
Au cours de la session
de travail ce vendredi matin, pas moins de 43 interventions ont eu lieu. Les cardinaux
qui se sont exprimés sont revenus pour beaucoup d’entre eux sur l’anthropologie dans
une perspective chrétienne, certains mentionnant en particulier la théologie du corps
du Pape Jean-Paul II.
La question des divorcés-remariés sur la table
Le
Père Lombardi a expliqué que les cardinaux ont également abordé les questions concernant
la pastorale de la famille, telle qu’elle se développe au sein des paroisses ou des
différents groupes pastoraux, en particulier la question du mariage et de la spiritualité
des époux.
Une autre série d’interventions des cardinaux ont porté sur la
question sensible des divorcés-remariés. En particulier ont été évoquées les questions
juridiques et canoniques qui sont soulevées par les situations de ces personnes, notamment
l’éventualité d’alléger certaines procédures comme les nullités de mariage. La question
de l’accès au sacrement des divorcés-remariés a également été soulevée dans la salle
du synode.
Devant les journalistes, le père Lombardi a tenu à préciser
que ces questions étaient l’occasion d’un « approfondissement » des débats et en aucun
un espace de prise de décision. Répondant à une question sur la morale sexuelle et
la contraception, le porte-parole du Saint siège a souligné que le chemin synodal
était long, et l’on ne pouvait pas évoquer tous les problèmes en deux jours.
Photo:
le cardinal français André Vingt-Trois, l'un des trois co-présidents du Synode, lors
de la messe du 850e anniversaire de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris en décembre
2012