Le consistoire prie pour les chrétiens persécutés et les situations de conflit
Le pape François et les cardinaux, réunis en consistoire extraordinaire sur la famille,
les 20 et 21 février 2014, ont prié pour “les nombreux chrétiens qui, dans différentes
parties du monde, sont toujours plus souvent victimes d’actes d’intolérance et de
persécution“. Le consistoire a également exprimé sa proximité envers les personnes
confrontées aux nombreux conflits en cours dans le monde, de l’Ukraine à la Syrie,
en passant par la Centrafrique.
Le pape et les cardinaux ont invité les chrétiens
persécutés dans le monde à demeurer fermes dans la foi et à pardonner du fond du cœur
à leurs persécuteurs, à l’image de Jésus-Christ, a indiqué le Père Federico Lombardi,
directeur du Bureau de presse du Saint-Siège. Le consistoire a évoqué les nations
déchirées par des conflits internes ou de graves tensions qui nuisent à la cohabitation
civile normale, comme au Sud Soudan ou au Nigeria, où des attentats fréquents causent
de nombreuses victimes innocentes, "dans un climat d’indifférence croissante“. Condamnation
de la violence au nom de la religion L’évolution dramatique de la situation en
Ukraine, mentionnée par le pape en ouverture de cette deuxième journée de travaux,
est également au cœur des préoccupations du consistoire. Le pape et les cardinaux
souhaitent que cesse rapidement toute action violente et que reviennent la concorde
et la paix. L’inquiétude du pape et des cardinaux concerne également la Syrie,
a indiqué le porte-parole du Vatican. Le pays semble encore loin d’une solution pacifique,
de même que la République centrafricaine, où le conflit acquiert chaque jour de plus
larges proportions. “L’initiative de la communauté internationale pour favoriser la
paix et la réconciliation dans le pays, garantir le retour de la sécurité et de l’Etat
de droit et permettre l’accès indispensable aux aides humanitaire est de plus en plus
urgente“, a souligné le Père Lombardi. Le pape François et les cardinaux ont regretté
que plusieurs des conflits en cours soient décrits comme de nature religieuse, en
opposant souvent chrétiens et musulmans, alors qu’il s’agit de conflits qui ont en
premier lieu des racines ethniques, politiques ou économiques. Le consistoire a rappelé
sa ferme condamnation de la violence perpétrée au nom de l’appartenance religieuse.