Le Père Lombardi reçoit le Prix « Bravo » en Espagne
(RV) Le Père Lombardi reçoit le prix « Bravo » pour son travail comme directeur de
la salle de presse du Vatican. Le « porte-parole » est celui qui incarne, au fur et
à mesure, dans la communication au public, les pensées, les jugements et les choix
de la communauté chrétienne. C'est en ces termes que s’est exprimé ce mercredi le
père Lombardi, en recevant le prix « Bravo » 2013 à Madrid, attribué par la Conférence
épiscopale espagnole, pour avoir rendu « un service utile à la communication de
l’Église » dans le rapprochement entre l’institution ecclésiale et les médias.
Tout d’abord, les remerciements au nom de tous les gagnants de cette 42°édition du
prix « Bravo », qui se sont distingués pour leur service à la dignité de l’homme et
aux valeurs évangéliques. « Les communicants chrétiens- a dit le Père Lombardi-
ont le privilège d’être appelés à une activité, à un engagement qui peut s’unir
dans une synthèse profonde avec le sens de la mission de l’Église ».
La
salle de presse du Saint-Siège, lieu de rencontre et de service
Ensuite,
un long discours articulé sur le rôle et le travail quotidien de la salle de presse
du Vatican, enrichi par des réflexions personnelles dictées par une expérience sur
le terrain au cours d’intenses années passionnantes de défis et de nouveautés à expérimenter
dans le rapport entre l’Église et la société actuelle, dans toutes ses dimensions.
Un rapport qui sert de médiateur dans « ce lieu de rencontre et de service
» pour répondre aux attentes des « communicants » et pour « entrer en dialogue
avec eux », comme cela était conçu dans les années du Concile Vatican II- la salle
de presse du Vatican, qui aujourd’hui compte près de 600 journalistes, photographes
et cameramen accrédités de façon permanente, qui arrivent à 6000 dans les différents
passages de pontificat.
Des opérateurs des médias avec des comportements et
des positions très différentes sur le plan religieux, idéologique ou politique envers
le Vatican. Mais « nous offrons à tous – a assuré le Père Lombardi- les
mêmes possibilités de bien informer, de comprendre les contenus et les intentions
qui animent le Pape, ses collaborateurs et l’Église. Les journalistes ont leur propre
responsabilité et la liberté dans l’utilisation et l’interprétation de l’information
et nous devons le respecter, « sans montrer des préférences pour les uns ou les autres
».« Moi je crois- a-t-il ajouté- que la salle de presse ne peut pas
et ne doit pas constituer la seule source de communication du Vatican », mais
qu’elle doit viser à être « un point de répère » « fiable et sûr ».
« Je suis contraire- a-t-il expliqué- à un esprit de centralisation et de
contrôle excessif ou obsessionnel » et « il est juste et normal que les journalistes
puissent s’adresser et parler librement » avec les autres ecclésiastiques.