2014-02-04 18:25:49

Le Pape : Pour un père, le plus important ce sont ses enfants


Même Dieu pleure ; ses pleurs sont comme ceux d’un père qui aime ses enfants et qui ne les renie jamais, même s’ils sont rebelles, il les attend toujours. C’est ce qu’a affirmé le Pape François dans son homélie lors de sa messe matinale en la chapelle de la Maison Sainte Marthe au Vatican. Les lectures du jour présentaient les personnages de deux pères : le roi David, qui pleure la mort de son fils rebelle Absalom et Jaïre, le chef de la synagogue, qui prie Jésus de guérir sa fille.
Le Pape explique les pleurs de David lorsqu’il apprend la mort de son fils, malgré le fait qu'il combattait contre lui pour conquérir le royaume. L’armée de David a vaincu, mais la victoire ne l’intéressait pas, il « attendait son fils ». Il s’intéressait seulement à son fils ! Il était roi, il était le chef du pays mais il était père ! Et ainsi, lorsque lui vint la nouvelle de la mort de son fils, il fut pris d’un tremblement : il monta à l’étage…et pleura.
L’autre père est le chef de la synagogue, « une personne importante- affirme le Pape : « mais devant la maladie de sa fille, il n’a pas honte de se jeter aux pieds de Jésus : 'Ma petite fille est en train de mourir, viens poser tes mains sur elle afin qu’elle soit sauvée et vivante ! Il n’a pas honte' ». Il ne pense pas à ce que pourront dire les autres car il est père. David et Jaïre sont deux pères :
« Pour eux, ce qui est le plus important, c’est respectivement le fils et la fille ! Il n’y a pas autre chose. Dans les moments difficiles, souligne le Pape, le Père répond. Souvenons-nous d’Isaac, lorsqu’il va avec Abraham pour réaliser le sacrifice : Isaac n’était pas stupide, il s’était rendu compte qu’ils apportaient le bois, le feu mais pas la brebis pour le sacrifice. Il était angoissé dans son cœur. Et que dit-il ? 'Père !' Et tout de suite : 'voilà, fils !' ». Le Père répondit ». Ainsi, Jésus, dans le jardin des oliviers, dit « avec cette angoisse dans le cœur : Père, si c’est possible, éloigne-moi de ce calice ! Et les anges sont venus pour lui donner de la force. Notre Dieu est ainsi : c’est un père ! Un père comme celui qui attend le fils prodigue qui s’en est allé « avec tout l’argent, avec toute l’héritage et notre paternité, celle des pères de famille comme la paternité spirituelle des évêques et des sacerdoces, doit être ainsi. Le père a une onction qui lui vient du fils : il ne peut pas se comprendre sans son fils ! Et pour cela, il a besoin du fils : il l’attend, l’aime, le cherche, le pardonne, le veut près de lui, tellement près « comme la poule veut ses poussins .»








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