Le Saint-Siège a publié mardi sur son compte Twitter une photo d'un graffiti représentant
le Pape. Le souverain pontife y est représenté en superhéros et le mot « valores »
(valeurs) est écrit à côté du personnage tagué. Pour les émetteurs du tweet, le service
communication du Vatican, il s'agit d'un message de « bonne humeur ».
Le
Pape François est par ailleurs la personnalité « politique » la plus populaire
sur les moteurs de recherche comme Google, entre mars et décembre 2013, selon une
étude publiée par le site internet d'information catholique Aleteia. Le souverain
pontife est en tête des recherches mensuelles sur Google (1,7 million environ) et
des mentions sur la toile mondiale (son nom est cité plus de 49 millions de fois).
Parmi les personnalités politiques, le pape devance le président américain Barack
Obama (1,5 million de recherche mensuelles et 38 millions de citations) et le président
russe Vladimir Poutine (246.000 recherches et 8 millions de citations). Si l'on rajoute
les personnalités du sport et du show-business, le pape François monte sur la troisième
marche du podium de la popularité sur la toile derrière le groupe One Direction et
le chanteur Justin Bieber.
Et tandis que certains voient le pape François en
Superman, d'autres n'hésitent pas à le comparer à une rockstar, puisque le Pape fait
la Une du mensuel américain pop Rolling Stones, avec ce titre : « Les temps changent
». Mais la teneur de l'article n'a pas vraiment plus au Vatican, à cause du traitement
que le magazine y réserve à Benoit XVI. A tel point qu'une réaction est venue ce mercredi
du directeur de la Salle de presse du Saint Siège. Pour le père Lombardi, cette Une
prouve que les nouveautés du Pape François attirent dans les milieux les plus divers.
« Hélas, poursuit le père Lombardi, l’article tombe dans l’erreur habituelle d’un
journalisme superficiel qui, pour mettre en lumière les aspects positifs du pape François,
décrit négativement le pontificat de Benoit XVI avec une dureté surprenante.» «Dommage»,regrette-t-il:«le
pape François sait très bien ce que l’Eglise doit à son prédécesseur». (avec agences)