2014-01-22 17:10:32

La Revue de la Presse Catholique d’Afrique. Mercredi 22 Janvier 2014


S’il y a un mot pour résumer l’actualité de cette semaine dans les journaux catholiques, ce serait : CHANGEMENT ! C’est d’ailleurs le mot qui émerge dans tous les chapitres d’une adresse de Mgr Ignatus Kaigama, président de la Conférence épiscopale nigériane pour qui, sans changement des mentalités notamment, les Nigérians ne viendront pas à bout de la grave crise qui affecte leur pays, marquée par des violences et des difficultés économiques en tous genres.
L’invite de l’Evêque de Joos s’adressait aux laïcs de son diocèse rassemblés la semaine dernière à Jos-ville, pour leur 42è assemblée générale. Son intervention avait pour titre : Un nouveau Nigéria est possible- Tout est un programme, qui laisse supposer qu’au-delà des laïcs et du périmètre territorial du diocèse, c’est à tous les Nigérians, chrétiens ou simples personnes de bonne volonté, que s’adressait l’Archevêque. Son intervention est à lire à la Une de l’agence catholique nigériane de presse.
Dialoguer avec les autres religions
Changement, c’est aussi le mot qui sourd du bimensuel diocésain de Maroua-Mokolo, au Cameroun, Vie de l’Eglise. En raison de sa fréquence de parution, le bulletin n’en est qu’à la nouvelle de l’enlèvement dans le territoire du Père Georges Vandenbeusch pas à sa libération intervenue il y a près d’un mois, mais la page qui raconte son rapt contient une information que je n’hésite pas à vous donner :
« A Nguétchéwé, dans la maison de Georges, il y a un grand rosaire (c’est la paroisse ND du Rosaire !) avec de très gros grains, qui s’étale sur un mur. Les bandits lors de leur « visite » l’ont arraché, cassé, coupé… sûrement en haine des chrétiens. On va célébrer à Nguétchéwé une messe pour remettre en place ce chapelet profané ». Inutile de dire que la messe a sûrement eu lieu et que la Très Sainte Vierge Marie a accordé son intercession aux fidèles puisque, faut-il le rappeler, le Père Vandenbeusch enlevé le 14 novembre dans le diocèse de Maroua-Mokolo a été libéré le 31 décembre. Il faut tourner la page et poursuivre, malgré tout, sur la voie de la coexistence pacifique avec les croyants des autres religions, invite le journal en substance. Changement donc !
Unité des chrétiens
Le changement, c’est aussi au Congo-Brazzaville où nous lisons dans le journal La Semaine Africaine que la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, qui s’achève samedi, implique toujours les mêmes composantes du Conseil œcuménique national, soit : l’Eglise catholique, l’Eglise évangélique (protestants), l’Armée du Salut. Mais la présidence de ce conseil a changé : la président est désormais assurée par le colonel Joseph Lukau, chef du territoire de l’Armée du Salut qui prend le relais du pasteur Patrice N’Souami de l’Eglise protestante. Le Conseil qui a fêté son 44è anniversaire a marqué par une cérémonie cette fidélité à la volonté d’union.
«J’en appelle à la contribution de chacun, à être des modèles de référence et travaillons tous ensemble pour le progrès de l’œcuménisme au Congo», a dit le nouveau président du conseil œcuménique, en recevant les attributs de ses charges des mains du doyen de cette organisation, Mgr Anatole Milandou, Archevêque catholique de Brazzaville.
Continuons à prier pour nos prêtres
Nous terminerons cette revue de presse en rappelant, comme chaque semaine, que l’Eglise en République démocratique du Congo est toujours sans nouvelle de trois de ses missionnaires. « Les trois pères Assomptionnistes qui ont été enlevés au mois d'octobre 2012, sont toujours aux mains de leurs ravisseurs. La Conférence Episcopale Nationale du Congo, et particulièrement le diocèse de Butembo-Béni continue à demander leur libération. Ces prêtres n'ont rien fait pour mériter ce sort. Que ceux qui les détiennent se ravisent et qu'ils les laissent servir Dieu », rappelle CENCO, le portail de l’Eglise catholique du Congo-RdC.








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