Jésus est venu parmi nous pour se charger de nos peines et nous libérer du péché (Le Pape à l’Angélus)

Dans la journée de Dimanche, le Pape s’est rendu à la paroisse Romaine du Sacré Cœur de Jésus, située dans le quartier du Castro Pretorio, à la périphérie de la capitale italienne.
Mais comme tous les dimanches, il avait rencontré dans la matinée Place Saint-Pierre, les milliers de fidèles venus réciter avec lui la prière mariale du milieu du jour, l’Angélus.
Chers frères et Sœurs, a-t-il rappelé, avec la fête du Baptême du Seigneur célébrée dimanche passé, nous sommes entrés dans la Temps liturgique dit « ordinaire ».
Jésus est venu au monde avec une mission précise : le libérer de l’esclavage du péché, se chargeant de toutes les fautes de l’humanité, en l’aimant. Il n’y a pas une autre manière de vaincre le mal et le péché si ce n’est par l’amour qui pousse jusqu’à donner sa vie pour les autres. Dans le témoignage de Jean-Baptiste, Jésus a les traits du Serviteur du Seigneur, qui se charge de nos souffrances, et endosse nos douleurs jusqu’à en mourir sur une croix. C’est Lui, le vrai agneau pascal, a dit le Pape.
Mais aujourd’hui, que signifie pour nous, pour l’Eglise, être disciples de Jésus l’Agneau de Dieu ? Cela signifie mettre à la place de la malice, de l’innocence ; là où il y a force, mettre de l’amour ; l’humilité à la place de l’orgueil, le service au lieu du prestige, a exhorté le Pape. Il ne s’agit pas, a-t-il ajouté, de vivre notre état de disciples de l’Agneau comme étant dans une ville assiégée, mais une cité bâtie sur les hauteurs, prête à l’ouverture, à l’accueil, à la solidarité.
Après l’Angélus, le Pape a également rappelé aux fidèles que ce dimanche se célébrait la Journée mondiale du migrant et du réfugié, sur le thème de : « Migrants et réfugiés : vers un monde meilleur ». Chers amis, a-t-il lancé en direction des réfugiés. Ne perdez pas l’espérance d’un futur meilleur. Je vous souhaite de vivre en paix dans les pays qui vous accueillent, conservant les valeurs de vos cultures d’origine. Le Pape a adressé un salut particulier de gratitude à tous ceux qui s’occupent des réfugiés et des immigrés, notamment pour le cas de l’Italie, aux missionnaire scalabriniens.