(RV) Dans plusieurs pays, le 6 janvier n’est pas un jour férié. L’Epiphanie y sera
donc célébrée ce dimanche 5 janvier. Marquée par la venue des Mages, cette fête symbolise
la manifestation publique de Dieu et la transmission de la Bonne Nouvelle.
Dans
de nombreux pays, en France, comme en Belgique, la journée est placée chaque année
sous le signe de la solidarité avec les Eglises d’Afrique, un continent déchiré par
des guerres incessantes et douloureusement marqué par des violences endémiques. Dans
la plupart des pays africains en crise, les structures de l'Église et les communautés
chrétiennes sont souvent les derniers recours face à la faillite des Etats. La quête
pontificale de l’Epiphanie est l’occasion de leur exprimer concrètement notre soutien.
La Belgique mobilisée pour la région des Grands Lacs
En Belgique,
les collectes sont effectuées plus spécialement au profit des communautés ecclésiales
de la Région des Grands Lacs : Burundi, RDC et Rwanda. Peu de pays ont envoyé autant
de missionnaires vers l’Afrique que la Belgique. Mais pour mener à bien leur œuvre
d’évangélisation, les missionnaires et le clergé local doivent pouvoir compter sur
des personnes qui soutiennent efficacement leur apostolat. La distribution de la somme
récoltée dans les églises belges est assurée par l’organisation Missio, chargée de
veiller à ce que tout se passe dans un climat de justice et de gestion rigoureuse
de cette contribution financière. En revanche, ce sont les diocèses locaux qui déterminent
leurs priorités. L’année dernière, Missio a envoyé une enveloppe d’une valeur de plus
de 30 000 euros à la Conférence épiscopale du Rwanda.
En France, la quête
de l’Epiphanie est également destinée aux Eglises d’Afrique. Dans un courrier, le
directeur de Aide aux Églises d'Afrique, Mgr Patrick Le Gal, invite les catholiques
français à aider financièrement les chrétiens d’Afrique et à les soutenir par la prière
dans leur travail d’évangélisation et de réconciliation au service de la justice et
de la paix, rappelant que le Pape François a dit qu’il souhaitait une Eglise miséricordieuse.