MAURITANIE : élections Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz
a salué samedi l'entrée dans la future Assemblée nationale de Mauritanie, au second
tour des législatives et municipales boycottées par des opposants. Moins d'un million
d'électeurs mauritaniens sont appelés à voter à ce second tour, contre 1,2 million
au premier, pour renouveler 30 sièges des 147 que compte l'Assemblée nationale et
les conseils municipaux de 119 communes sur les 218 du pays. Le scrutin a été reporté
à une date ultérieure dans trois communes à la suite de décisions de justice. CENTRAFRIQUE
: violence L'activité reprenait timidement samedi à Bangui, où l'armée française
et la force africaine tentent d'éviter un nouvel embrasement, au lendemain d'un regain
de violences qui a fait une trentaine de morts. Depuis le 5 décembre, ces tueries
ont fait près d'un millier de morts dans le pays, selon l'organisation Amnesty international,
dont 583 à Bangui, d'après la Croix-Rouge centrafricaine. La plupart des victimes
ont été tuées dans des représailles de la Séléka, mais également dans les atrocités
des milices d'auto-défense villageoises "anti-balaka". EGYPTE : justice Le
président islamiste égyptien Mohamed Morsi, destitué en juillet par l'armée, sera
jugé pour évasion de prison et meurtre d'officiers durant la révolte ayant chassé
en 2011 Hosni Moubarak, a-t-on appris samedi auprès du parquet. Détenu depuis sa destitution
le 3 juillet, M. Morsi est actuellement jugé pour complicité de meurtres de manifestants
lorsqu'il était au pouvoir. SOUDAN DU SUD : combats Le gouvernement du
Soudan du Sud a déclaré samedi qu'il était prêt à discuter avec Riek Machar, le rival
du président Salva Kiir, "sans conditions" préalables afin de faire cesser les violences
qui déchirent le pays. Face à la recrudescence des violences au Soudan du Sud, où
une dizaine de civils et deux Casques bleus indiens ont été tués jeudi, l'ONU et les
Etats-Unis ont appelé au dialogue. Washington a dépêché sur place vendredi son envoyé
spécial dans la région, l'ambassadeur Donald Booth. LIBYE : Affaire Lockerbie La
famille du Libyen Abdelbaset al-Megrahi, seul condamné pour l'attentat de Lockerbie
qui a tué 270 personnes en 1988, a indiqué vendredi à la BBC qu'elle souhaitait faire
appel de sa condamnation. Megrahi, qui est mort d'un cancer à Tripoli l'année dernière
après avoir été libéré d'une prison en Ecosse pour raison médicale, a toujours clamé
son innocence. LIBYE : incécurité Le chef des services de renseignements
militaires de Benghazi, dans l'est libyen, a été tué vendredi lors d'une visite chez
des proches à Derna, également dans l'est du pays en proie à une insécurité persistante.
TANZANIE
: gouvernement Le président tanzanien Jakaya Mrisho Kikwete, a limogé vendredi
quatre ministres pour des exactions commises par des éléments des forces de l'ordre
lors d'une opération anti-braconnage menée en octobre, a-t-on appris de source officielle. Les
ministres limogés sont celui de la Défense Shamsi Vuai Nahodha, celui de l'Intérieur
Emmanuel Nchimbi, celui des Ressources naturelles et du tourisme Khamis Kagasheki
et celui de l'Elevage et de la pêche, David Matayo. Ils sont tous les quatre membres
du parti au pouvoir. MAROC : immigration Plus 120 clandestins ont été
interpellés vendredi au Maroc lors de nouvelles tentatives de franchissement des frontières
des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, ont annoncé les autorités marocaines.
Le dispositif de sécurité mis en place au poste-frontière de Ceuta a empêché "une
tentative groupée d'émigration illégale, menée par près de 150" personnes, a annoncé
la préfecture de Tanger dans un communiqué, faisant état de 84 arrestations. NIGERIA
: islamistes Des dizaines d'islamistes présumés ont attaqué vendredi des casernes
dans le nord-est du Nigeria, tirant sur les militaires qui s'y trouvaient avant de
mettre le feu. L'armée a lancé des forces d'infanterie ainsi que des avions à la poursuite
de ces combattants, soupçonnés appartenir au groupe islamiste armé Boko Haram, qui
a tué des milliers de personnes dans la région depuis quatre ans. AFP/RV