2013-12-11 11:47:50

L’Europe dit "non" à l’avortement et à la reproduction artificielle


Le Parlement européen a rejeté, le 10 décembre 2013, le rapport Estrela sur «la santé et les droits sexuels et génésiques». La proposition de la député socialiste portugaise Edite Estrela impliquait notamment la reconnaissance au niveau européen d'un "droit à l'avortement" et l'accès à la reproduction artificielle pour les femmes célibataires et les lesbiennes.
L'hémicycle européen a décidé, évoquant le principe de subsidiarité, que les points soulevés par le rapport étaient du ressort de chaque Etat membre de l'Union européenne(UE).
Le texte de la socialiste portugaise demandait également la restriction du droit à l'objection de conscience par les professionnels de la santé concernant l'avortement, ainsi que la mise en place d'une éducation sexuelle des enfants "sans tabou" pour donner une image positive des homosexuels et transsexuels.

Les milieux catholiques fortement opposés

Le 9 décembre dernier, la Conférence des évêques allemands avait demandé le rejet du texte, déplorant notamment la propagation d'un "prétendu droit à l'avortement".
La Fédération des associations familiales catholiques en Europe a décrit la décision européenne comme "une victoire pour les citoyens de l’Union". L'organisation affirme que "le texte empiétait sur des domaines comme les droits parentaux, l’éducation sexuelle, la dignité humaine", des domaines qui ne relèvent pas de la compétence de l'UE.







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