Le Seigneur s’approche de nous pour nous donner l’espérance avec tendresse (Pape François)
Au cours de l’homélie qu’il a tenue lors de la messe matinale présidée mardi en la
chapelle de la maison Sainte Marthe au Vatican, le Pape a souligné les merveilles
de la re-création que Dieu ne cesse de faire et qui est merveilleuse que la création
elle-même. Pour le Pape, le Seigneur ne cesse de visiter son peuple en re-créant
avec puissance. Le peuple a toujours eu cette idée, cette pensée que le Seigneur le
visitera. Rappelons-nous, a souligné François, les dernières paroles de Joseph à ses
frères quant il leur disait : « quand le Seigneur vous visitera, emportez d’ici mes
os avec vous ». La visite du Seigneur c’est l’espérance d’Israël. Cette visite du
Seigneur est accompagnée de la consolation.
Quand un chrétien oublie l’espérance,
la visite du Seigneur perd tout son sens
Quand un chrétien oublie l’espérance,
a poursuivi le Pape, la visite du Seigneur perd tout son sens. C’est comme si l’on
se retrouvait devant un mur ou devant un vide. Mais le Seigneur nous console et nous
recrée avec l’espérance pour aller de l’avant, et il le fait avec une proximité spéciale
à chacun de nous. Le Seigneur console son peuple et chaque personne singulièrement.
François a aussi apprécié le passage de la lecture du jour qui dit : « Comme un berger,
il fera paître son troupeau; il recueillera les agneaux dans ses bras, et les portera
dans son sein; il conduira doucement celles qui allaitent ». Pour le Pape, cette image
de porter les agneaux dans ses bras témoigne de la tendresse, car le Seigneur nous
console avec tendresse. Il s’approche de nous pour nous donner l’espérance avec tendresse.
Cependant,
a souligné le Pape, pensons à la tendresse que Jésus a eue pour les apôtres, pour
Madeleine, pour les disciples d’Emmaüs. Ainsi, a-t-il conclu, nous pouvons nous aussi
demander la grâce de ne pas avoir peur de la consolation du Seigneur, de rester ouverts
à l’espérance du Seigneur qui nous fait vivre sa tendresse.