(RV) Témoignage - 1600 soldats français sont désormais déployés en Centrafrique.
L'essentiel des forces de l'opération Sangaris est concentré à Bangui, la capitale,
où, selon le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, 400 personnes sont mortes
ces trois derniers jours. Les troupes françaises patrouillent quasiment dans toute
la ville. L’objectif est de faire déposer les armes aux éléments de l’ex-rébellion
du Séléka. Selon le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est montré
dimanche très ferme. Lundi, « tout le monde pose les armes » ou « on utilise
la force pour les faire poser », a-t-il déclaré sur les médias français.
Malgré
cette détermination et cette présence militaire française, les rues de la capitale
sont quasi désertes. Les habitants terrorisés par les massacres de ces derniers jours
vivent encore terrés dans les maisons mais aussi dans les églises, alors que des éléments
de l'ex-rébellion Séléka sont encore présents dans la ville, comme nous le racontait
dimanche soir l’archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga
Propos
recueillis par Hélène Destombes
Photo : des habitants de Bangui trouvent
refuge dans le jardin de l'archevêque de Bangui, dans la paroisse Saint-Paul