2013-11-25 17:33:44

Centrafrique : l'ONU pourrait envoyer 6000 casques bleus


Le Conseil de sécurité des Nations unies examine lundi 25 novembre, un rapport sur la situation en Centrafrique. Un rapport qui souligne « la grave détérioration de la situation » dans le pays. Et pour cause : les affrontements entre les ex-rebelles Séléka et les milices d'autodéfense, les « anti-Balaka » (« anti-machette », en Sango, la langue nationale), pourraient dégénérer en conflit religieux et ethniques.

A Bangui, les mesures de sécurité ont été renforcées au cours du week-end. Les habitants craignent de voir la capitale s'embraser après les violences qui ont secoué le nord-ouest du pays ces dernières semaines.

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon qui a évoqué « une situation qui a de fortes chances de se solder par des atrocités généralisées », va notamment proposer au Conseil de sécurité, l’examen d’une résolution en faveur d’une intervention internationale en République centrafricaine.

Actuellement la Force d’Afrique centrale en Centrafrique, la Fomac est sur place et doit passer mi-décembre le relais à la Misca, la Mission internationale de soutien en Centrafrique, une force africaine d'environ 3 600 hommes.

Mais pour Christian Mukosa, chercheur à Amnesty internationale et spécialiste de la République centrafricaine, ce n’est pas suffisant. Il est interrogé par Audrey Radondy RealAudioMP3


Avec AFP

Photo : des soldats des forces armées de la République centrafricaine patrouillent à Bangui. Les mesures de sécurité ont été renforcées au cours du week-end.







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